L'expatriation en 2020 : tout ce qui va changer L'expatriation, une tendance qui se renforcera

les nouvelles technologies ne remplacent pas l'expatriation.
Les nouvelles technologies ne remplacent pas l'expatriation. © goodluz - Fotolia.com

L'e-mail, le chat et la visio-conférence auront-ils la peau de la mobilité internationale ? Après tout, pourquoi se rendre à l'autre bout du monde alors que l'on peut se parler par Skype en restant confortablement assis dans son bureau ?

Manifestement, et contrairement aux idées reçues, les nouvelles technologies n'annoncent pas la fin de l'expatriation, bien au contraire. D'après PwC, les salariés seront de plus en plus souvent amenés à se déplacer dans les années à venir. Au sein des grandes entreprises, les plus internationalisées, le nombre de travailleurs mobiles, qui a déjà augmenté de 25% entre 1998 et 2009, devrait encore grimper de 50% d'ici à 2020. "Les entreprises ont toujours besoin de faire bouger les talents, de déplacer les managers pour développer les compétences", assure Daniel Giffard-Bouvier. Afin de créer une culture d'entreprise partagée, de faire converger les modes de management et de faciliter le travail en commun, rien ne remplace les rencontres interpersonnelles. Et comme les entreprises multiplient les implantations à l'étranger, l'expatriation a encore de beaux jours devant elle.

"Les jeunes salariés ont des attentes particulières au sujet des opportunités à l'international"

Du côté des ressources humaines, ce phénomène répond aussi à un autre défi : celui d'attirer et de retenir les collaborateurs, en particulier les plus jeunes d'entre eux."Les salariés entrés sur le marché du travail à partir de 2000 ont de nouvelles attentes vis-à-vis de l'entreprise, en particulier au sujet des opportunités d'évolution à l'international", confirme Daniel Giffard-Bouvier. Les employeurs doivent prendre en compte cette nouvelle demande pour convaincre les meilleurs candidats de les rejoindre.