Lidl à nouveau en cause pour espionnage de ses salariés

Condamné en 2008 à une amende de 1,5 million d'euros pour avoir chargé des détectives privés de surveiller les salariés à l'aide de micro-caméras, l'enseigne de hard-discount allemand est de nouveau sous les projecteurs pour des faits similaires. Le responsable de la chaîne pour l'Allemagne vient de donner sa démission suite à des révélations du magazine Der Spiegel concernant le recueil de données privées sur les employés. Lidl a reconnu avoir mentionné des informations sur la santé dans les fichiers du personnel, comme "opération d'une tumeur, mais bénin" ou "veut tomber enceinte, fécondation ne fonctionne pas". Selon l'enseigne, ces pratiques ont cessé après la condamnation et la nomination d'un responsable de la protection des données. Mais dans un groupe de "plus de 3 000 filiales et 34 sociétés (…) ce processus prend obligatoirement du temps".