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Retour
aux années disco
L'économie mondiale actuelle ferait-elle
un "remake" du scénario des années
70 ? Peut-être pas exactement, mais elle
présente des signes similaires et aussi sournois
: croissance au ralenti, inflation galopante, prix du
pétrole élévés, marchés
du travail plutôt fragiles. Bref, c'est ce que
l'on nomme la stagflation pour désigner inflation
assortie de stagnation, qui touche aussi bien les Etats-Unis
que l'Europe dans des proportions différentes.
 A lire sur Economist.com
Le
chiffre magique du développement durable
Au cours de leur tour du monde, Sylvain Darnil,
24 ans, et Mathieu Le Roux, 26 ans, ont rencontré 80
hommes et femmes. Du micro-crédit à l'écodesign, en
passant par l'enseignement de l'informatique dans les
bidonvilles, ces 80 hommes et femmes mènent de "vraies"
actions de développement durable. De "vraies"
initiatives, concrètes. Une partie des portraits écrits
par ces aventuriers d'un nouveau genre sont en ligne
sur leur site.
Les Editions Jean-Claude Lattès viennent de publier
leur livre, 80 hommes pour changer le monde.
A
voir sur 80hommes.com
Après
la high-tech, la pharmacie.
Depuis fin mars 2005, de nouvelles réglementations
en matière d'industrie pharmaceutique et un coup
de pouce du gouvernement indien pourraient pousser davantage
l'Inde sur le devant de la scène, notamment en
ce qui concerne les génériques. Les exportations
sont déjà au cœur du dynamisme du
secteur et représentent 3,2 milliards de dollars,
avec les estimations de McKinsey amenant le marché
à grimper jusqu'à 25 milliards de dollars
à l'horizon 2010. Les investissements en innovation
suivent la même logique. Aujourd'hui, l'Inde représente
1 % de part de marché mondial en valeur, soit
la 13ème place, et 8 % en terme de volume, soit
la 4ème place.
A lire sur Asia
Times
Le
paradoxe allemand
Le programme de réforme économique
lancé Allemagne en 2003 n'a pas porté
ses fruit puisque les prévisions de croissance
ont été coupées en deux dans la
réalité à seulement 0,7 %. Aujourd'hui
ses cinq millions de chômeurs et de personnes
en difficulté cherchent un bouc émissaire.
Certains politiciens proches du pouvoir allemand accusent
la mondialisation. Cette réaction provoque évidemment
une levée de boucliers des grands comptes à
qui profitent des flux internationaux pour accroître
leurs profits après trois années difficiles.
En 2004, ces entreprises ont réduit de 20 % leurs
investissements sur le territoire, et augmenté
le revenu de leurs actionnaires de 40 %.
A lire sur Economist.com
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