Microsoft et l'anthropologie des
PME Afin de développer le
logiciel Office small business accounting 2006 dans les meilleures conditions,
une équipe de chercheurs de Microsoft s'est inspirée des méthodes
utilisées chez les anthropologues, en les appliquant à l'étude
du fonctionnement des PME. La multinationale emploie d'ailleurs deux d'entre eux
pour définir sur une base comportementale les besoins effectifs des utilisateurs
de logiciel de gestion, concernant 93 % des PME américaines pour un
marché de 400 millions de dollars. A lire sur Fortune
Marchés parallèles
Le gouvernement espagnol
vient de détecter ce qui pourrait être une fraude consécutive
à la suppression en janvier 2005 des quotas sur les textiles : des
prix anormalement bas, des pantalons à 43 centimes contre 6 euros habituellement.
Bref un prix de vente qui ne couvrirait même pas celui des matières
premières selon les industriels du secteur. A l'origine du fossé,
deux circuits d'importation. Le premier est connu, grandes chaînes de distribution
et entreprises produisant en Chine, le second est issu d'entreprises totalement
nouvelles et inconnues. Au premier trimestre 2005, les importations espagnoles
de produits chinois ont bondi de 61 % par rapport à la même
période l'année dernière, pour une valeur de 465 millions
d'euros, soit 36 % de plus. A lire sur El
pais
Discorde
sur le management Edmond Warner,
le nouveau directeur général
d'IFX Group, groupe londonien de spéculation financière,
répond aux critiques auxquelles les gestionnaires de fonds doivent faire
face dans le contexte économique morose des dernières années.
Entre managers et investisseurs, à qui incombe le pouvoir de décision
sur la stratégie d'entreprise ? A chacun son métier, répond-il.
Les managers sont devenus trop techniques au dépend des qualités
traditionnelles du management, selon lui. Il apporte ainsi son éclairage
sur la discorde raisonnant entre les entreprises et leurs actionnaires institutionnels.
A lire sur The
Guardian
Attention à la bulle
Les prix de l'immobilier atteignent
des sommets dans les pays industrialisés du monde entier et ne cessent de croître.
Les conséquences de l'éclatement de ces bulles immobilières seront sans
doute plus importantes que pour l'Internet il y a cinq ans. Les gens achètent
de l'immobilier même si les loyers ne couvrent pas les intérêts d'emprunt, dans
la seule optique d'une plus-value à la revente, et s'endettent. Seulement les
prix commencent à baisser en Australie et en Grande-Bretagne, et ce sera peut-être
le cas dans le courant de l'année 2006 aux Etats-Unis, pour atteindre un taux
qui pourrait bien stagner plusieurs années
Conséquence : une récession
économique de grande ampleur se profile à l'horizon. A lire sur Economist.com
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