21/09/2005
En
hausse, en baisse
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La
performance des pays des l'Est - Les résultats trimestriels de Nike - Les élections
allemandes - Le déficit public 2006. |
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La performance
des pays des l'Est | | |
L'Europe centrale suit une croissance économique deux fois
plus vigoureuse que l'Europe occidentale : entre 3,5 et 4 %. Depuis le début
de l'année 2005, les bourses des pays de l'Est font preuve d'un dynamisme
continu avec un gain moyen de 40 %. En 2004, cette progression atteignait
60 % sur l'année. Bien que depuis deux ans la tendance semble s'amoindrir,
elle est toujours soutenue par les investissements étrangers. Une situation
délicate et potentiellement instable, s'il on tient compte des valorisations
boursières actuellement hors normes et d'un marché étroit
malgré les introductions en bourses qui se multiplient. |
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Les résultats
trimestriels de Nike | | |
Nike, équipementier sportif américain, redresse la
barre au troisième trimestre 2005. Le deuxième trimestre avait été
marqué par la plus faible performance depuis deux ans du groupe et, par
conséquent, par une baisse de 12 % de son titre depuis la fin juin.
Son bénéfice au troisième trimestriel grimpe quant à lui de 32 %,
et son chiffre d'affaires de 8 % à 3,9 milliards de dollars. Une croissance
de bon augure face au rapprochement du groupe Adidas-Salomon avec Reebok, racheté
pour 3,1 milliards d'euros début août 2005. Certains bruits évoquent
un éventuel rapprochement de Nike et Puma... | |
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L'économie
allemandes après les élections | |
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Le flou qui règne sur l'Allemagne suite aux élections
législatives qui se sont tenues dimanche 18 septembre et qui n'ont encore
donné aucun vainqueur, risque de peser sur l'économie du pays. Lundi
19 septembre, la Bourse de Francfort accusait le coup et chutait rapidement de
3 % après son ouverture pour finir en repli de 1,2 % en fin de
journée. De son côté, l'euro affichait lundi son plus bas
niveau depuis le mois de juillet, à 1,21 dollar. Economistes et patrons
allemands craignent également un ralentissement des réformes prévues.
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Lundi, le ministre de l'économie et des finances, Thierry
Breton, annonçait une révision à la hausse du déficit
public. Prévu initialement à hauteur de 2,7 % du PIB pour l'année
2006, il serait en fait estimé à 3 % comme pour 2005. Un taux
limite à ne pas dépasser conformément au pacte de stabilité européen.
Dernièrement, la Commission européenne hésitait sur la capacité
de la France à respecter cette limite. En 2006, l'Etat devra compter sans
l'apport d'EDF qui permet cette année de réduire le déficit
à hauteur de 0,3 point. |
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