En voyage d'affaires, chacun sa tribu La tribu des "économes"

La business class, les grands hôtels, les meilleures tables de la destination, le tourisme d'affaires... Rien de tout cela ne fait rêver les membres de la tribu des "économes". Cela ne signifie pas qu'ils voyagent à contre-cœur, mais leur aversion pour le voyage d'affaires version grand luxe est liée à la conscience du coût que leur déplacement génère pour l'entreprise. Et ce coût est d'autant plus important que pour une grande majorité d'entre eux, les "économes" travaillent dans des entreprises de moins de 50 salariés. Avec 14 % des voyageurs d'affaires, ils représentent la troisième tribu.

A quoi les reconnaît-on ? 

Vous ne les croiserez donc pas dans les plus grands hôtels d'une ville. Les "économes" optent bien sûr pour les hôtels plus fonctionnels, situés à proximité de leur lieu de réunion. Une manière aussi pour eux de gagner du temps et ainsi d'optimiser toutes les étapes de leur voyage. Leur priorité étant avant tout de rentabiliser leurs déplacements professionnels, les "économes" ne s'accordent pas de temps sur place pour des activités personnelles. Les "économes" sont principalement des voyageurs britanniques, avec 24 % de voyageurs d'affaires qui appartiennent à cette catégorie, et plus rarement des français (12 % des voyageurs).

Ce qu'ils emportent dans leurs bagages 

Comme ils n'ont ni le temps ni l'envie de profiter d'un point de vue personnel de leur déplacement, ils n'emmènent pas d'objets du domaine de la sphère privée, comme les appareils photos, les guides touristiques ou autre. En revanche, comme ils préparent eux-mêmes leurs voyages, ils sont équipés d'une carte de la ville et d'une carte des transports en commun.