La semaine de 4 heures

 

En savoir plus

Sommaire

"Débusquer la peur déguisée en optimisme

La peur avance sous de multiples visages et nous l'appelons rarement par son nom. C'est que la peur… fait plutôt peur. La plupart des êtres humains doués d'intelligence la déguisent en autre chose : le déni optimiste.

"Pensez-vous réellement que les choses vont s'améliorer ou prenez-vous vos rêves pour une réalité, bonne excuse pour ne pas agir ?"

La plupart de ceux et celles qui évitent de quitter leur emploi entretiennent l'idée que leur situation s'améliorera avec le temps ou les augmentations de salaire. Idée qui semble pertinente et constitue une hallucination tentante lorsqu'un boulot est juste ennuyeux ou peu motivant. L'enfer, lui, oblige à agir mais tout ce qui se situe en deçà peut être supporté pourvu qu'on y mette ce qu'il faut de rationalisation intelligente.

Pensez-vous réellement que les choses vont s'améliorer ou prenez-vous vos rêves pour une réalité, bonne excuse pour ne pas agir ? Quand on est confiant dans un avenir plus radieux, se pose-t-on réellement des questions ? Généralement pas. C'est la peur de l'inconnu déguisée en optimisme.

Etes-vous plus heureux aujourd'hui qu'il y a un an, un mois ou une semaine ?

Non ? Eh bien dites-vous que les choses ne s'amélioreront pas toutes seules ! Il est grand temps d'arrêter de vous voiler la face et de préparer le grand saut. Sauf à finir comme James Dean, votre vie sera LONGUE : 9 h-19 h pendant quarante à cinquante ans de vie professionnelle, c'est un sacré bout de temps à vous morfondre si la cavalerie n'arrive pas. En gros, 500 mois de bagne.

Combien vous en reste-t-il à accomplir ? Il est probablement temps de briser vos chaînes."

 

Extraits de La semaine de 4 heures, Timothy Ferriss, Editions Pearson, janvier 2008, p.42-43.


JDN Management Envoyer Imprimer Haut de page