Presse papier et digital : de l’importance de la valeur ajoutée

Avec la révolution numérique, la presse écrite est aujourd’hui transposée dans l’univers digital. Le papier n’est plus le seul support sur lequel il est possible de lire les journaux. Les deux formats, papier et web, doivent être consolidés ensemble.

Depuis un certain temps, les quotidiens, hebdomadaires, régionaux, nationaux voire internationaux, ont démarré leur transition vers le numérique. Néanmoins, qu’il s’agisse d’actualité ou de divertissement utilisant les dernières technologies, les publications restent disponibles sur un support intemporel et sûr : le papier. 

Les coûts de production 
On peut s’interroger sur les coûts de production, plus importants pour ce type de publication historique et ancré dans les habitudes des consommateurs, notamment concernant les ressources humaines et matérielles nécessaires pour aboutir au produit final. Mais aujourd’hui, si l’évolution numérique est perçue comme un avantage pour les consommateurs, on peut aussi considérer le papier comme étant la haute couture de la presse. Les supports digitaux existants ne peuvent donc qu’avoir un potentiel plus ou moins important pour les annonceurs. Car il est prouvé que le consommateur change de visage et de comportement suivant les diverses marques qui lui sont présentées.
Un modèle économique obsolète 
La presse papier a encore un avenir certain malgré une probable diminution de sa diffusion. Son modèle économique actuel est amené à évoluer afin qu’elle puisse subsister sur le marché avec l’émergence et le succès du digital. Aujourd’hui, l’expérience papier est toujours valorisée chez les lecteurs assidus et leurs rituels lecture au quotidien : transports en commun, bureau ou encore au café, par exemple. 

Certains éditeurs se sont orientés vers la digitalisation parallèle de leurs publications. Il est pourtant primordial que les professionnels du secteur suivent l’évolution de la presse digitale afin de proposer deux produits optimisés (un support papier et un support digital), capables de répondre aux besoins de tous et à tous les niveaux. On obtiendra ainsi deux modes de consommation complémentaires, offrant chacun des avantages auxquels peuvent s’identifier consommateurs et annonceurs, principales sources de revenu pour la presse. 

Car à l’heure actuelle, les recettes publicitaires et la diffusion tendent à la baisse alors que les coûts de production augmentent sans cesse. 

L’importance de proposer une réelle offre à valeur ajoutée 
Le besoin est le même côté annonceurs, pour donner de la visibilité à leurs produits et services, ces derniers continueront de recourir à la presse papier car elle reste essentielle pour les marques. Si le digital existe, et s’il est aujourd’hui possible d’accéder à des plateformes numériques, il s’agit avant tout d’une question d’expérience de lecture et de disponibilité immédiate des contenus pour leurs lecteurs.

En définitive, le papier n’est pas encore voué à disparaître avec son rôle central et l’importance qu’il représente pour les marques de presse. Pour autant, l’idée n’est pas de ralentir ou empêcher le développement du digital mais plutôt de consolider les deux afin d’offrir la meilleure expérience possible, complémentaire ou non, en apportant toujours une certaine valeur ajoutée pour le lecteur.