Christophe Victor (Les Echos) "Nous voulons faire de The Innovator une marque tech de référence"

Le directeur général des Echos venait évoquer le développement digital de son groupe dans l'émission organisée avec CB News.

Le directeur général du groupe Les Echos, Christophe Victor, était l'invité de l'émission #Media, proposée par le JDN et CB News ce mercredi à 12h30. Il venait faire le point sur les nombreuses annonces faites par le groupe la veille. Parmi ces dernières, le rachat de 78% de Netexplo, groupe spécialisé dans le numérique. "L'entreprise va nous amener du contenu que nous allons pouvoir proposer à nos clients, lecteurs et entreprises, dans le cadre de nouvelles offres d'abonnements présentées en septembre", explique-t-il. 

"#Media avec Christophe VICTOR, directeur général des Echos"

"Les Echos axe son développement sur celui de l'abonnement", précise Christophe Victor.Et dès septembre, de nouvelles options thématiques permettront de bénéficier de plus d'options d'abonnement sur Lesechos.fr, du côté de la transformation numérique notamment. "Aujourd'hui 35% des abonnés des Echos sont purement digitaux, chiffre Christophe Victor. Nous réussissons à faire progresser ce ratio très vite, tout en défendant la valeur de l'abonnement." 

"Pas impossible que The Innovator passe en payant"

Autre sujet évoqué, le lancement de The Innovator, un magazine en langue anglaise dédié à la transformation digitale qui sera distribué gratuitement lors des principaux événements tech. Le modèle économique peut surprendre. "Les annonceurs ont été très demandeurs", assure Christophe Victor. Sur le web, les contenus seront hébergées au sein de Medium, avec un modèle de type "native ads", et diffusés via des newsletters. "Nous voulons en faire une marque tech de référence en Europe et nous ne fermons pas la porte à un passage au payant", annonce Christophe Victor. 

Bénéficiaire pour la 3e année consécutive, le groupe continue de croître en se diversifiant notamment du côté des services aux entreprises qui représentent 35% de son chiffre d'affaires. Et qui en pèseront sans doute la moitié dès 2018. Le journal reste lui déficitaire. Qu'importe, rétorque Christophe Victor, pour qui cette analyse comptable n'a plus de sens. "Le journal s'inscrit dans une stratégie plus globale. L'important c'est la marque Les Echos qui est, elle, bénéficiaire."