Eric Leclerc (le Parisien) : "Nous allons lancer une offre payante autour de l'information locale"

Eric Leclerc (le Parisien) : "Nous allons lancer une offre payante autour de l'information locale" Le directeur des activités numériques du groupe Parisien / Aujourd'hui en France, Eric Leclerc, est venu présenter jeudi ses ambitions pour 2015 dans les Décideurs du Net.

Le directeur des activités numériques du groupe Parisien / Aujourd'hui en France, Eric Leclerc, était l'invité de l'émission "Les Décideurs du Net", présentée par le JDN et Décideurs TV, ce jeudi à 12h30. Celui qui a pour mission d'accélérer le développement et la capacité d'innovation du groupe, tant sur Internet que sur tous les supports mobiles, venait s'exprimer sur ses ambitions pour l'exercice 2015.

"Le Parisien n'ayant pas la notoriété d'un Figaro, les gens viennent essentiellement via les moteurs de recherche (47% des audiences) et les réseaux sociaux", explique Eric Leclerc. L'occasion donc d'évoquer le récent bras de fer qui oppose Google News à la presse espagnole. "Nous sommes un titre d'informations grand public et devons être présent partout", assène Eric Leclerc. Tous les leviers sont donc bons à prendre... Google compris. D'autant que ce dernier, qui finance le fonds pour l'innovation numérique, a permis au Parisien de lever près de 200 000 euros pour développer son projet de data journalisme. "Cette cellulle de data innovation a été montée au mois de juin 2014 pour répondre aux nouveaux formats de narration du Web où l'information est disponible à profusion." Parmi les projets majeurs de 2015, Eric Leclerc annonce le lancement d'une offre payante autour de l'information locale, metered (après X pages, l'internaute doit payer) et une application locale premium. "Plus qu'une information payante, nous allons proposer une expérience utilisateur autour du local et du serviciel", détaille Eric Leclerc.

Le numérique pèse 6% du chiffre d'affaires du quotidien

En 2014, le numérique a représenté 6% du chiffre d'affaires total du Parisien et arrive à l'équilibre porté par la cellule innovation et les efforts fournis en matière de vidéo. Cela reste donc très peu. "En 2015, on espère augmenter cet apport de 10 à 15%", confesse Eric Leclerc, témoin de l'appétence des nouvelles générations pour l'information sur le Web, plus que sur le papier. "Aujourd'hui nous sommes en concurrence avec les pure-players sur cet aspect là et on ne s'interdit rien dans cette perspective là. Pourquoi pas une acquisition ?", s'interroge-t-il.