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sur les visuels ci-dessus pour voir des exemples
de bannières
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En 2001, le spécialiste
du crédit, Cofidis, avait opté pour une
succession de campagnes online sur des périodes
précises, séparées d'un temps de
battement de trois semaines. En 2002, la stratégie
est différente. D'une part parce que Cofidis
n'a constaté aucune saisonnalité particulière
sur Internet en terme de souscription à des prêts.
D'autre part parce que la marque a opté sur une
campagne en fil rouge, avec moins de bannières
mais plus de marketing direct. "Cette
année, nous avons décidé de lisser nos investissements
de communication en ligne tout en mettant l'accent sur
le marketing direct, explique Valérie Guillermo,
responsable des services Internet et nouvelles technologies
de la direction marketing de Cofidis. Nous avions commencé
en 2001 par acheter beaucoup de PAP
mais c'est finalement assez peu rentable. Le marketing
direct est plus efficace, même s'il n'est pas facile
de trouver de bons fichiers d'adresses à louer. Aujourd'hui,
le marketing direct représente 80% de notre budget communication
Internet tandis que les bannières sont environ à 10%."
L'objectif
de Cofidis est, il est vrai, de vendre d'abord du crédit,
et non de gagner en notoriété ou en visibilité.
Et selon ses responsables, le retour sur investissement
pour l'acquisition de nouveaux clients est bien meilleur
avec l'e-mailing. "Aujourd'hui,
15% de l'acquisition de nouveaux clients se fait par
le biais du Web. Internet est bien placé en rentabilité
par rapport au offline. Il réalise les mêmes performances
que les meilleurs médias offline", ajoute Valérie
Guillermo. Le taux d'ouverture des mails serait de 40%,
un chiffre jugé assez bas par Cofidis mais qui
se justifie par le fait que la marque ne cache pas dans
l'intitulé du mail qu'elle vend du crédit,
conformément aux règles qu'elle a apprises
dans le marketing offline. Les personnes qui ouvrent
le mail sont donc toutes intéressées à
plus ou moins court terme par du crédit.
Quant aux taux de clics,
il seraient très instables : de 1% à 50%
en fonction du fichier d'adresses loué et du
critère de ciblage. En comparaison, le taux de
clic sur les bandeaux classiques ou les pop-up évolue
entre 0,1 et 2% dans les rubriques très ciblées.
Pour l'e-mailing, Cofidis
a agit comme pour les PAP il y a deux ans : la
marque a testé un grand nombre de fichiers qui
touchent sa clientèle, les CSP- de plus de 25
ans. Le plus souvent il s'agit de fichiers d'adresses
de sites de jeux ou de mégabases (type Consodata).
Seulement, le secteur manque encore de fichiers sur
la cible et Cofidis épuise plus vite les bons
fichiers qu'ils ne se remplissent. C'est pourquoi le
spécialiste du prêt réfléchit
à l'éventualité de créer
lui-même ses propres bases de données.
Mais ce virage vers l'e-mailing
n'empêche pas Cofidis de continuer à déployer
des bandeaux publicitaires. Les sites de jeux, les sites
féminins, et, dans une moindre mesure, les sites
financiers sont privilégiés. Alors qu'en
2001 la marque avait communiqué sur un très
large éventail de sites, cette année,
seuls les plus efficaces ont été conservés
et le pop-up est privilégié pour son efficacité.
"Nous appliquons les techniques du offline et avançons
par tests successifs, précise Valérie
Guillermo. Quoi qu'il en soit, les méthodes de communication
sont les mêmes sur Internet ou en offline. C'est d'ailleurs
pourquoi nous utilisons des agences spécialisées dans
le marketing direct offline pour communiquer en ligne."
Caractéristiques
de la communication en ligne de Cofidis
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Agence
online |
Plusieurs agences du Nord, spécialisées
dans le marketing direct offline. |
Durée
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Campagne permanente |
Formats
utilisés |
Bannières classiques, Pop-up, e-mailing |
Sites
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Sites de jeux et
humour, sites féminins, sites financiers.
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