Pourtant, le réseau embryonnaire fonctionnait plutôt bien, avec plus de 350.000 pages vues par mois en mai, ce qui en ferait, d'après son fondateur, le deuxième réseau de portails locaux derrière webcity. Mais, estime Gilles d'Elia, "pour passer à la vitesse supérieure et devenir de véritables sites locaux, nous aurions dû créer une rédaction dans chacune des villes. Actuellement, nous travaillons avec un réseau de correspondants mais cela ne pouvait suffire. Nous avions donc entamé de nombreuses discussions, pour certaines très avancées avec des capitaux-risqueurs, mais nous ne parlions pas la même langue. Plusieurs acceptaient de nous financer à hauteur de 20 ou 30 millions de francs, mais seulement si nous investissions 80% de cette somme dans une campagne de communication nationale. Cela n'aurait eu aucun sens. En outre, nous aurions tenté l'aventure avec un véritable partenaire, mais aucun de nos financeurs potentiels n'avait l'intention de s'engager au-dela de six mois, l'idéal pour eux étant plutôt de dégager une plus-value dans les trois mois.
Nous étions même allé jusqu'à signer un protocole d'accord mais nous avons finalement renoncé."