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URL accentuées : les rapides
et les autres Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0103/010308urlaccents.shtml
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(Article modifié le 08/03/01 à 09h30) Depuis le 26 février 2001, il est possible d'acheter des noms de domaines accentués. Même si cette opération a soulevé de nombreuses question (Lire l'article du JDNet du 28/02/01), les quelques "registrars" qui couvraient l'événement ont remarqué une véritable ruée vers l'or et, en conséquence, une manne financière pour eux. Apparemment, la maxime "Dans le doute, abstiens toit" ne prévaut pas pour les noms de domaines. Les grandes sociétés et les institutions se sont efforcées de racheter leur nom de domaine avec accent pour éviter que d'autres ne le fassent à leur place. Depuis hier, il est possible de connaître les acquéreurs de certains noms de domaine achetés. Tous les "whois" ne sont pas encore établis et il faut par exemple encore patienter pour connaître le propriétaire des noms de domaine Francetélécom, Loréal, Créditagricole, Lancôme ou encore Jetmultimédia. Mais le JDNet a pu dresser une première liste instructive.
* Le
JDNet s'est concentré exclusivement sur les URL en .com
Le doute subsiste concernant les noms de domaine achetés par les registrars eux-mêmes: impossible, à l'heure actuelle, de savoir s'il s'agit de gestes commerciaux en faveur de leurs meilleurs clients ou si ces noms feront l'objet de spéculations. Soit les noms de domaine seront revendus à prix coûtant, soit les sociétés intéressées seront obligées de débourser un supplément pour entrer en possession de leur bien. Par ailleurs, la grande majorité des noms de domaine achetés l'a été par des particuliers, ceux là même que l'on appelle les "cybersquatteurs". Il n'est pas rare de voir une même personne propriétaire d'un très grand nombre d'URL accentuées, espérant ainsi réaliser une confortable plus-value en revendant ces noms par la suite. Il ne faut cependant pas oublier que, le plus souvent, la justice tranche en faveur des sociétés... Néanmoins, les heureux propriétaires de noms génériques sont virtuellement très riches, s'il s'avère que les URL accentuées deviennent un standard. Une même société américaine a ainsi acheté en .com les noms théâtre, télévision, vidéo ou encore sécurité. Domainoo s'est quant à lui emparé de "supermarché" et Indomco a acquis "àvendre". Enfin, Open Businness Model, société française basée à Paris, a réussi le tour de force de prendre possession de "cybermarché" et du très recherché "société.com". Pour l'anecdote, on notera que les noms Séguin et Delanoë ont été achetés par le même FAI et registrar, Aricia, une société basée dans le jura.
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