|
Consodata doute que la loi soit
un bon moyen pour structurer le marché Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0112/011210consodata.shtml Lundi 10 décembre 2001
|
|||||
Créée autour de la constitution de mégabases de données comportementales par le biais de mailings de masse, Consodata est l'un des gros intervenants de l'e-mail marketing défendant l'opt-in. Matthieu Violet, directeur adjoint de Consodata list, donne son sentiment sur la décision du Conseil des ministres de l'Union européenne. La directive elle-même. "La position de Consodata ayant toujours été de défendre l'opt-in, nous ne pouvons que nous féliciter de cette décision. L'opt-in est essentiel dans une démarche d'acquisition".
Le débat opt-in/opt-out. "La question fondamentale est peut-être moins de choisir entre l'opt-in et l'opt-out et de faire une loi pour celà, que de sensibiliser et responsabiliser les annonceurs et les brokers. Il s'agit de leur expliquer qu'in fine, le marché sera à l'image de leurs pratiques. S'ils ne prennent pas le soin de vérifier les méthodes de constitution de la base, ils participent au développement du spamming. Le spam existe parce qu'il y a des clients et je ne crois pas qu'une loi fasse du bien au marché en général et qu'elle contribue à le structurer".
La compatibilité entre mail postal et e-mailing. "Cette directive risque aussi de créer un système à double vitesse, avec d'un côté l'e-mail postal, pour lequel aucune autorisation n'est requise, et de l'autre l'e-mailing, où il faudra avoir l'accord explicite de l'internaute pour lui envoyer des propositions commerciales. Cette situation est particulièrement gênante à l'heure où l'on parle de plus en plus de complémentarité entre e-mail postal et e-mailing. Dans la mesure où ces deux médias ne répondent pas aux mêmes exigences, leur synergie risque d'être compliquées à mettre en oeuvre." [Anne-Laure Béranger, JDNet] |