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ChateauOnline : dernière levée
avant la rentabilité? Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0201/020108chateauonline.shtml Mardi 8 janvier 2002 |
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La première levée de fonds de l'année 2002 dans l'Internet français est revenue à un site de commerce électronique. Malgré les doutes et les désillusions du secteur, les investisseurs du caviste en ligne Chateauonline ont en effet renouvelé leur confiance à la société en lui apportant 5,34 millions d'euros supplémentaires. Innovacom, Arts Alliance ou NetPartners, entre autres, ont ainsi remis au pot pour la quatrième fois après avoir déjà injecté près de 20 millions d'euros depuis la création du site en 1999. Avec ce nouvel apport, Thomas Lot, le président du site, compte bien atteindre la rentabilité "au moins sur deux trimestres cette année", et prendre ses distances avec une concurrence moins nombreuse mais plus affûtée.
Fort de ses nouveaux moyens, Thomas Lot compte d'ailleurs insister cette année sur cette dimension européenne du site pour améliorer ses marges. "Il n'y a pas de e-détaillants européens, à de rares exceptions comme Amazon. Etre présent dans huit pays constitue donc une force et nous voulons continuer dans cette voie", confie-t-il. Dans cette optique, la société pourrait utiliser une partie de ses nouveaux fonds pour procéder à des opérations de croissance externe. "Nous sommes à la recherche de clients "à potentiel", justifie le président de la société. Nous étudions donc les dossiers Internet ou non Internet qui permettraient d'acquérir des bases de données comme celles des producteurs par exemple", explique-t-il. Chateau Online explore également de nouveaux services. Outre des modules d'enchères pour les caves de particuliers, le site propose déjà depuis l'an dernier des cours d'oenologie sous la houlette de son sommelier vedette, Jean-Michel Deluc. "Mais la vente directe restera le coeur de métier du site", affirme Thomas Lot. Après voir licencié la moitié de ses effectifs l'an dernier pour réduire ses coûts, la société emploierait désormais une cinquantaine de personnes. [Jérôme Batteau, JDNet] |