Keyrus trouve du chiffre grâce à l'intégration
Par le JDNet (Benchmark Group)
URL : http://www.journaldunet.com/0202/020219keyrus.shtml

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Secoué mais rassuré. Le Groupe Keyrus, spécialisé en conseil et en intégration de solutions e-business, a publié un chiffre d'affaires pro forma 2001 de 41,95 millions d'euros, en progression de 48 %. En lecture consolidée, celui-ci ressort à 38,84 millions d'euros en hausse de 62 %. Le chiffre d'affaires pro-forma hors les acquisitions d'Actiware et de Solid Partners (consolidées respectivement en avril et juillet 2001) s'affiche à 33,8 millions d'euros, en croissance organique de 19,3 %. Un résultat en ligne avec les objectifs affichés début 2001 mais en deçà des prévisionnels de juillet 2000, établis lors de l'introduction sur le Nouveau Marché de Keyrus. Ceux-ci tablaient sur un chiffre d'affaires consolidé 2001 de 47 millions d'euros.

Le Groupe Keyrus en chiffres (en millions d'euros)
.
2001
2000
Chiffre d'affaires pro forma
41,95
28,33
Chiffre d'affaires consolidé
38,84
23,94

"Les 18 derniers mois ont été marqués par une réorientation importante de nos activités, plaide Eric Cohen, président du Groupe Keyrus. En 2000, nous affichions une ventilation équilibrée entre nos activités web-agency et nos activités d'intégration. Aujourd'hui, ces dernières représentent environ 80 % de notre chiffre d'affaires". Un virage massif vers la maîtrise d'oeuvre qui "colle", selon les propos de Eric Cohen, aux nouvelles attentes du marché. Face à leur stratégie e-business, les entreprises optent désormais pour une gestion de leurs projets brique par brique, spécialité par spécialité plutôt qu'une approche globale. "Nos clients sont nettement plus matures, rigoureux et raisonnent aujourd'hui en intégration".

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Chez Keyrus, cette réorientation vers le métier de l'intégration est surtout portée par des projets type intranet et extranet auprès de grands comptes comme PSA, Vivendi Universal, Axa, Air Liquide ou encore la CDC. Un portefeuille qui devrait permettre au groupe de toucher la profitabilité d'ici la fin de l'année. Un point mort qui risque, selon Eric Cohen, d'être atteint dans un contexte de consolidation persistante sur le marché des prestataires e-business. "Notre flottant et notre valorisation ne nous sont guère favorables, mais nous restons attentifs aux opportunités d'acquisition".

[Ludovic Desautez, JDNet]