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Tierce-Magazine mise sur les
services en attendant le PMU Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0203/020307tiercemagazine.shtml Jeudi 7 mars 2002 |
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Les ratages de quelques grands éditeurs
de presse sur Internet n'ont pas découragé la Société
des Editions en Direct, le propriétaire de Tiercé Magazine
et d'autres magazine hippiques comme Bilto ou Paris-Courses. Le groupe
détenu par la famille Seroul a lancé au mois de décembre,
la première déclinaison sur le Web d'un de ses magazines,
Tierce-Magazine.com. Développé par Jet Multimedia et Cap
Gemini, le site fait la part belle aux informations pratiques concernant
toutes les courses nationales. Outre la météo des courses
(élément d'importance pour le parieur) et les résultats
complets, il propose une calculette de gains (paramétrable en fonction
des mises), le calendrier du PMU ou un système d'alertes permettant
de savoir si un de ses "chevaux, jockeys, drivers, entraîneurs préférés,
est au départ d'une course". Quant aux articles de l'édition
papier ils sont disponibles en ligne mais avec un léger décalage
horaire pour ne pas pénaliser les ventes du magazine.
Avec Internet, Tierce-Magazine ne veut pas se contenter d'accroître sa notoriété. Le titre compte y trouver des relais de croissance pour le groupe. Le journal fait ainsi partie des neuf éditeurs qui participent depuis décembre à une phase d'expérimentation sur les SMS surtaxés initiée par les trois opérateurs téléphoniques. Grâce à un numéro à cinq chifffes, le parieur peut consulter les résultats des courses sur son téléphone mobile pour 0,15 euro par message. La période de test devrait d'achever le 17 mars et le lancement définitif du produit devrait être effective courant avril
Mais le grand enjeu pour Tierce-Magazine en 2002 pourrait être le lancement par le Pari Mutuel Urbain (PMU) de paris sur le Web. Ce projet, maintes fois repoussé pour des problèmes de sécurité informatique, pourrait enfin sortir de terre. Le président du PMU, Bertrand Bélinguier, ayant même assuré que les paris en ligne rapporteraient au groupe "30 à 45 millions d'euros en 2002" dans une interview accordée, au mois de décembre, au Nouvel Hebdo. Une manne qui ne laisse pas insensible les sites dédiés aux courses, qui pourraient très bien jouer les rabatteurs pour le système de pari en ligne mis en place par le PMU. "Nous ne ferons jamais des prises de paris en direct comme le font certains sites en Angleterre, affirme d'ores et déjà Sonia Szczerbinski. En revanche nous pourrions renvoyer les lecteurs et parieurs vers la zone de pari du site du PMU, notamment dans le cas de notre service de conseil pour remplir les grilles. Mais pour l'instant, aucune discussion n'est engagée et cela reste à l'état de projet" ajoute-t-elle prudemment. La Société des Editions en Direct a réalisé un chiffre d'affaires de 39 millions d'euros et un bénéfice net de 5,9 millions d'euros sur son exercice 2001. [Jérôme Batteau, JDNet] |