Le groupe Pinault-Printemps-Redoute publiait hier ses résultats annuels 2001. Avec un chiffre d'affaires de 27,8 milliards d'euros, PPR affiche une progression de 12,3 %. Le résultat d'exploitation présente, lui, une hausse de 4,8 % à près de 2 milliards d'euros. Et si le résultat net part du groupe avant amortissement des survaleurs progresse de 1,4 %, il s'inscrit toutefois en repli de 1,9 % (752,7 millions d'euros) après amortissement des survaleurs.

Signe d'intégration, cette année les résultats du pôle Internet de PPR se sont retrouvés ventilés activité par activité au lieu d'être regroupés dans une branche unique. En 2001, les activités online ont représenté un chiffre d'affaires de 458 millions d'euros. Un résultat multiplié par 2,3 par rapport à l'année 2000. Le pôle Internet représente désormais 1,65 % du chiffre d'affaires global du groupe, contre 0,8 % en 2000 et 0,2 % en 1999.

Chose intéressante, Serge Weinberg, président du directoire de PPR, a souligné qu'en 2001, "l'ensemble des activités Internet avaient été rentables indépendamment les unes des autres, à l'exception de la Fnac.com. Toutefois, les pertes de cette activité se réduisent puisqu'en 2000, elles ont été de 23 millions d'euros et qu'elles ne sont plus que de 15 millions d'euros en 2001. La Fnac.com devrait atteindre l'équilibre en 2003." En 2001, le chiffre d'affaires de Fnac.com a été de 40,2 millions d'euros, en hausse de plus de 100 % par rapport à l'année 2000. Aujourd'hui, Fnac.com représente 1,2 % du chiffre d'affaires total de l'enseigne.

La ventilation du pôle Internet montre une domination des activités grand public qui enregistrent, à elles seules, 300 millions d'euros des revenus issus du Web. 65,5% du chiffre d'affaires généré par Internet proviennentt donc des activités grand prublic, le reste étant principalement issu du pôle professionnel. Dans ce dernier pôle, Guilbert a réalisé l'année dernière 7,5 % de son chiffre d'affaires en ligne, soit 135 millions d'euros.

Enfin, PPR a indiqué avoir doublé le montant des enchères réalisées via la plate-forme GNX (Global NetXchange). En 2001, 550 millions d'euros d'achats ont été réalisés sur cette place de marché sur un total de 20 milliards d'euros d'achats. L'utilisation a permis au groupe de réaliser 12 % d'économie selon Serge Weinberg.