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Le service Bonjour.fr refondu
et épuré Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0204/020408bonjour.shtml Lundi 8 avril 2002 |
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Après la nouvelle version de Petites-Annonces.fr (rattaché à Spir Communication) ouverte en mars, c'est au tour de Bonjour.fr de faire l'objet d'une refonte. La plate-forme technologique du service en ligne de dépôt de PA du groupe Comareg a été redéveloppée en PHP. La refonte a été assurée par l'équipe Internet de l'éditeur de journaux gratuits. Le service en ligne est hébergé chez Colt Télécommunication.
Le modèle économique s'est aussi affiné sur Bonjour.fr : pour un dépôt en ligne directe d'une PA, le client sera facturé 4 euros. Le système vaut pour un couplage papier/Internet. Outre le paiement pour une insertion traditionnelle dans l'un des 155 journaux gratuits , il faudra s'acquitter de la somme de quatre euros pour disposer d'une visibilité en ligne. Actuellement, 70% du chiffre d'affaires Internet (qui s'est élevé au total à 3,1 millions d'euros en 2001) est tiré du dépôt de PA en ligne. En prévision pour 2002, Comareg compte réaliser un chiffre d'affaire global Internet de 5,5 millions d'euros.
Parallèlement à la cible des particuliers, Bonjour.fr développe des services pour une clientèle professionnelle (agences immobilières, concessionnaires, etc.). Globalement, Internet est le troisième canal de dépôt de PA après le téléphone et le courrier postal. "Le canal Minitel décroît", observe Marc Duteuil, en charge de la supervision des activités Internet au sein de Comareg. Bonjour.fr parie sur des sources de revenus complémentaires comme la commercialisation d'espaces publicitaires sur son portail ou des partenariats avec des sites commerciaux. Actuellement, MisterGoodDeal.com, le site des bonnes affaires en matériel hi-fi/vidéo et électro-ménager, est à l'honneur. Actuellement, le site Bonjour.fr recense plus d'un million de visites pour le mois de mars (audience certifiée par Diffusion Contrôle). Désormais, les perspectives de Comareg sont beaucoup plus claires. Sa maison-mère, Vivendi Universal, a en effet finalement décidé d'annuler la procédure de mise en vente concernant le groupe de publication, qui avait été initiée fin 2001. [Philippe Guerrier, JDNet] |