Low-cost : Aeris
se lance dans la réservation en ligne Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0301/030123aeris.shtml Lancer l'impression Jeudi 23 janvier 2003
Suite logique de sa stratégie d'ouverture vers le grand public, Aeris, compagnie low-cost française, devrait ouvrir d'ici la fin de la semaine son site de réservation en ligne. Un service qui sera accessible depuis l'adresse Aeris.fr, qui n'est pour l'instant qu'un site vitrine de l'activité de la société. Mais l'autre site de la compagnie, Okagences.com, permet d'ores et déjà de se faire une première idée du futur service.
Pour l'instant, les départs d'Aeris s'effectuent à partir de quatre villes (Paris, Brest, Nantes et Toulouse). La compagnie aérienne dessert un peu plus d'une dizaine de destinations dont la plupart, à l'exception du Brest-Toulon, sont situées en Europe du sud, en Afrique du Nord ou en Amérique du Nord (Montréal). Le tout avec une flotte de sept avions (cinq moyens porteurs et deux grands porteurs) mais avec d'importantes fréquences de rotations. Une partie du secret des low-costs. Cette nouvelle offre pourrait bientôt s'élargir. Aeris a annoncé, la semaine dernière, qu'elle avait déposé un projet auprès du ministère de l'Equipement et des Transports afin de remplacer les liaisons assurées par Air Lib sur le marché domestique. Pour soutenir ce projet, la compagnie propose d'embaucher 1 300 employés en 2003 et 1 000 autres sur les deux prochaines années.
Pour Charles-Henri Rossignol, l'ouverture cette semaine du site B to C de la compagnie n'a toutefois rien à voir avec le projet de reprise des lignes d'Air Lib. "Pour nous, c'est un canal de vente supplémentaire qui, de toute manière, était prévu depuis longtemps", précise-t-il. Lancé en septembre 2002, Okagences.com génère déjà 10 % du chiffre d'affaires de la société. La compagnie aérienne parie sur un succès équivalent, voire supérieur, pour Aeris.fr. Elle espère que son nouveau site générera rapidement 20 % de ses revenus et ceci, simplement par le bouche à oreille. [Anne-Laure Béranger, JDNet] |
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