La place de Linux dans l'entreprise et l'avenir des prestataires
de service spécialisés dans le logiciel libre ont été
au coeur des questions posées au Directeur Technique d'IdealX,
lequel, pendant plus d'une heure, a répondu avec précision
et objectivité, croyant fermement dans le développement
des solutions open source, et déplorant les difficultés
qui touchent les concurrents de son entreprise.
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Invité :
Nat Makarevitch, Directeur Technique d'Idealx (voir
sa fiche Carnet) |
Date : Mercredi
12 février, 18h-19h05 |
Nombre de questions
posées : 123 |
Nombre de questions retenues
: 45 |
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Nat Makarevitch : Bonjour !
Quelle est la différence entre l'Open Source et
le Libre ?
Nat Makarevitch. L'Open Source procède de l'ingénierie, c'est-à-dire
de critères techniques, tandis que le "Libre" procède de l'éthique,
de la philo, de la morale...
Quels sont les grands logiciels libres du marché
les plus sollicités par les entreprises pour des missions d'intégration
et/ou de développement ?
Tout ce qui anime l'infrastructure (infrastructure technique) : DNS, DHCP,
SMTP ... et la sécurité (filtres de paquets, PKI ...).
Pourriez-vous nous donner votre définition du
modèle économique du Logiciel Libre ?
Il repose exclusivement sur le service, il ne dépend pas d'un exercice
de la propriété intellectuelle.
Le Logiciel Libre, c'est plutôt les entreprises
ou plutôt les administrations et les collectivités locales, etc.
?
Voici encore 3 ans, le secteur privé était le plus "gros utilisateur"
de logiciels open source. A présent, l'administration gagne très vite
du terrain.
C'est quoi le taux d'utilisation de Linux sur
serveur dans les boites françaises ?
Je ne peux pas répondre. Dans un très grand nombre de cas, les décideurs
locaux eux-mêmes ne savent pas que certains services (serveur de fichiers
...) sont assurés par des logiciels open source ! Ils peuvent soutenir
mordicus qu'ils n'en emploient pas ... dans un message routé par sendmail.
:-)
On parle toujours de Linux, mais y a-t-il des
ERP libres, par exemple, ou des solutions de CRM ?
Oui, il en existe. Ils sont encore immatures mais montent vite en puissance.
L'absence de coût de licences et l'indépendance
par rapport à un éditeur donné sont des avantages du libre. Mais les entreprises
se retrouvent dépendantes de prestataires comme vous au final. Quel intérêt
?
Cette dépendance est moindre, car elle s'exerce vis-à-vis de tous les
prestataires plutôt que vis-à-vis d'un éditeur donné, car n'importe quel
prestataire peut s'employer à maîtriser une solution open source. L'opacité,
donc le syndrome de la "chasse gardée", est moindre. Donc la
concurrence joue... ce qui bénéficie à l'utilisateur.
Quels arguments donnez-vous à vos clients, qui
ont du mal à faire travailler ensemble leurs équipes, pour justifier le
fait que les projets libres soient issus de communautés incluant de nombreux
bénévoles ?
Que ce problème n'est pas d'ordre technique. :-) Je leur recommande
de s'inspirer des approches employées par les tenants de l'open source
qui firent leurs preuves : consolider le groupe autour d'un objectif commun
et connu de tous (la "roadmap"), avancer à petits pas en rendant
les progrès perceptibles...
Le plus gros défaut de Linux, c'est pas la pauvreté
des outils d'administration ?
A mon sens non car l'appréciation de cette "pauvreté" est subjective.
Aucune interface n'a jamais transformé un incompétent (voire un incapable)
en informaticien aguerri. Ce qui fait la valeur d'un programme est donc
son adéquation. Or, nombre d'administrateurs système ou de développeurs
veulent des outils efficaces (stables, robustes, souples...) plutôt que
jolis.
D'après IDC, le TCO des serveurs Linux n'est pas
meilleur que le TCO des serveurs Windows... Vous êtes d'accord ?
Chaque étude contredit la précédente (cf. celle d'IBM et de Red Hat).
Elles négligent toutes les coûts induits (exemple : un serveur planté
interrompt un process important...) et les effets qualitatifs (exemple
: un administrateur Unix gère jusqu'à plusieurs centaines de serveurs,
ce qui est moins vrai sous d'autres systèmes). :-)
Avez-vous beaucoup de missions autour de OpenLDAP
? Ça concurrence réellement les autres annuaires LDAP commerciaux,
même en production ?
De nombreuses missions. OpenLDAP est à présent mûr. Il était lent voici
quelques années mais ces problèmes sont résolus. Il n'offre pas
absolument toutes les ressources des produits commerciaux les plus avancés,
par exemple, en matière de gestion atomique (à l'attribut près) de la
fréquence de répli ; mais le plus gros est là.
Linux annonce t-il la disparition des UNIX traditionnels
?
Je le crois.
Les outils Linux pourraient-ils concurrencer Microsoft
sur le terrain des suites bureautiques ?
Certains programmes open source commencent à "concurrencer"
les produits correspondants édités par MS. Ce mouvement ira s'amplifiant
à mesure que les utilisateurs exigeront des formats ouverts, donc exacerberont
la concurrence.
Ne pensez-vous pas que la peur des entreprises
vis-a-vis de linux et des logiciels libres tient plutôt aux linuxiens
qu'aux produits eux-mêmes ?
C'est, à mon sens, très vrai ! :-) Cela tient, en fait, davantage à la
peur que suscitent souvent les informaticiens dans de nombreuses entreprises,
où nul ne souhaite devoir s'en remettre à eux. Nous (informaticiens) devons
comprendre que lorsque ce que nous réalisons fonctionne mal, nul ne nous
apprécie... Mais que, lorsque tout fonctionne bien, la dépendance ainsi
créée effraie.
Le portage de .Net sous Linux (un projet appelé
Mono) vous y croyez ?
Cf. aussi dotGNU... Je crois (a priori) qu'il pourrait produire des résultats
bénéfiques pour les utilisateurs d'informatique. L'architecture de .Net
semble élégante et simple (je connais mal, mais diverses personnes de
bonne foi le clament). Ne négligeons toutefois pas que l'implémentation
laisse aujourd'hui à désirer, car MS y recycle des vieilleries et ne propose
rien hors de ses propres plates-formes (OS). Gare aussi aux brevets...
Le logiciel libre implique-t-il systématiquement
l'utilisation de base de données et serveurs libres ?
Non, mais pour en bénéficier au mieux il convient souvent de les préférer,
lorsqu'ils sont adéquats.
Gratuité rime-t-elle avec sécurité ???
Tout ce qui est open source n'est pas obligatoirement gratuit. Tout ce
qui est gratuit n'est pas open source. Tout ce qui est sûr n'est pas open
source. Mais un logiciel open source est très souvent plus sûr que son
équivalent fonctionnel au code non publié, car ce même code peut être
examiné, donc l'est (en pratique : par les concurrents, des chercheurs,
profs, étudiants...).
Brevetabilité des logiciels ? Où en est
la directive européenne ? Existe-t-il une chance de s'y opposer ? Comment
pouvons-nous faire pression ?
Directive européenne : je ne parviens pas à me tenir informé de cela.
S'y opposer ? Il faut, à mon sens, protester individuellement car il s'agit
d'un débat de société, donc de citoyens. Réagir ainsi (en tant que personne
et en tant que groupe) souligne que les tenants des brevets appliqués
aux logiciels sont de grandes entreprises anonymes.
D'après vous, quelle attitude avoir face
à MS et son programme "shared source" ?
Il est, à mon sens, encore un peu tôt pour en décider. L'un des bienfaits
de l'open source (examen du code source) bénéficiera ainsi un peu à leurs
codes, mais pas autant que si des contributeurs tiers pouvaient développer.
On peut d'ailleurs se demander si quelqu'un lira le code alors qu'il n'existe
guère d'espoir de participer un jour...
Mac OS X n'est pas un logiciel libre, OK ! Mais
l'Unix ultime, l'est quand même, non ?
Je ne crois guère à l'"ultime" outil, à l'herbe du Pantagruélion. Pour
qui souhaite bénéficier des nombreuses qualités opérationnelles d'Unix
tout en disposant d'une IHM conviviale (voire ergo...), Mac OS X me semble
adéquat, mais cela ne correspond pas à tous les usages possibles.
Linux OS de geek : mythe ou réalité ?
A mon sens tout OS est un bidule de geek tant que l'IA forte ne règnera
pas. Le logiciel directement utilisable par tout un chacun devra pouvoir
comprendre l'utilisateur et interagir avec lui, prévoir un délai... D'ici
là, des informaticiens doivent installer et paramètrer le bidule. Ceci
vaut aussi pour MS-Windows et Mac OS, nous le savons bien. La question
devient donc, pour moi, est-il possible aujourd'hui de configurer un poste
de travail animé par Linux de sorte qu'un béotien puisse l'employer ?
Ma réponse est : OUI.
Ne pensez-vous pas que seules les applications
commerciales ont une chance de s'imposer grâce à leurs arguments finalement
plus "marketing" que techniques ?
Cela dépend de la maturité des clients. Soyons humanistes, donc confiants
: informons-les et laissons-les choisir.
Le projet sus-cité (le portage de .NET), le projet
openOffice, kde copiant windows... Les développeurs libres manquent-ils
d'imagination ?
Ce ne sont que quelques projets. D'autre part, la réciproque est plus
vraie encore : .Net et les webservices (d'où vient le Web, au fait ?),
Windows pompant Apple qui pompait le PARC... Il est très difficile d'innover
(véritablement), donc tout se recycle et s'emprunte.
Que pensez-vous de la vague de fond qui a décimé,
en 2002, les SSII du libre ? Pensez-vous encore qu'une industrie basée
à 100% sur le libre soit viable ?
Décimation : un business qui se cherche + une crise + un marché moins
près que d'aucuns (moi compris) l'espéraient... Viabilité : une industrie
de la prestation d'informations entièrement basée sur de l'open source
est, à mon sens, viable ... si les clients souhaitent décider librement
( :-) ) du degré de maîtrise dont ils disposeront. S'ils souhaitent continuer
à devoir rendre des comptes, à être otages (y compris sur le plan financier)...
tant pis ! Mais je n'y crois guère et le mouvement est lancé.
Les Sociétés de Services du Logiciel
Libre (SSLL) disparaissent les unes après les autres... Est-ce un gage
de pérennité pour le Logiciel Libre ? IdealX est-elle en situation de
risque ?
Les SSII de l'open source ne disparaissent pas toutes. :-) IDEALX, par
exemple, demeure et progresse. Cela ne menace pas l'open source, qui vit
d'abord, et avant tout, de la communauté de ses développeurs, mais cela
le rend plus faible dans les contextes professionnels. IDEALX n'est pas,
aujourd'hui, plus exposée que n'importe quel autre prestataire (du monde
open source ou pas : examiner les résultats 2002 des grands...) et reste,
à mon sens, bien placée car accumule les références et bénéficie de la
confiance de ses puissants actionnaires.
Que pensez-vous de la situation de Mandrake Soft
? Comment en est-on arrivé là ? Quelles solutions ?
"Editeur" dans le monde open source n'a guère de sens, surtout
à l'heure des téléchargements et "graveurs" de CD peu onéreux.
Mandrake tenta de manoeuvrer (vers l'e-learning) puis évolua encore, et
tout cela coûte (surtout en temps de crise de la haute technologie). Un
gros lot de malchance a fait le reste. Rappelons, toutefois, que Mandrake
n'a pas disparu.
Quel effet cela vous fait-il de voir des concurrents
tomber ?
Cela m'affecta sur le plan perso car je connais la plupart des fondateurs
et acteurs de ces entreprises, et m'inquiéta sur le plan professionnel
car ne véhicule pas une image favorable : nombre de prospects confondent
l'effet de la crise et de la jeunesse d'une approche avec un problème
intrinsèque. Le business de la prestation open source est clair, fonctionne
et fonctionnera.
Est-ce que le rachat d'Alcove par Génious marque
la fin d'un esprit libre pour les SSII Linux ?
Alcôve ne véhicul(ait,e) pas tout l'esprit, ni n'en est dépositaire. L'esprit
open sourcien (?!) des SSII spécialisées ne disparaîtra que lorsque tous
les fruits de leur R&D seront vendus sous blister... Ce n'est pas encore
le cas (cf. http://IDEALX.org).
Un salon informatique très récent
nous a montré que le "bazar" associatif du Logiciel Libre
était beaucoup plus prisé des visiteurs que les "cathédrales"
des entreprises. Pensez-vous que cette planette geek tant critiquée ne
soit pas en définitive le sauveur des SSLL ?
Les SSII OSS doivent beaucoup (du code !) à la communauté des développeurs,
donc à son mode d'organisation. Mais il ne faut pas croire que tous les
projets open source sont des bazars et tous les projets propriétaires
des cathédrales ; ces classifications sont orthogonales.
Y a-t-il des accords passés entre les constructeurs
de matériel et les éditeurs de distribution Linux ?
Les éditeurs (surtout RH) tirent autant de liens que possible avec les
constructeurs afin de voir leurs distributions "certifiées"
sur les équipements (machines ...) pour rassurer les clients. La communauté,
et surtout les clients, gagneraient, à mon sens, à peser sur les fournisseurs
de hard afin qu'ils "certifient" ainsi des distributions non
"éditées" (en particulier Debian).
Pensez-vous que 2003 sera l'année de l'explosion
de Linux comme station de travail en entreprise ?
Je l'ignore car cela dépend surtout de la volonté des grands comptes utilisateurs.
Beaucoup feignent de s'intéresser à l'open source afin de menacer leur(s)
fournisseur(s) habituel(s) ("si tu vends trop cher j'installerai Linux
!")... puis montent un pilote et s'aperçoivent que, ma foi, tout cela
correspond bien à leurs besoins...
Linux pour le particulier ??? Vous y croyez vraiment
?
Honnêtement non, pas tout de suite, sauf si un super réseau d'entraide
et de support émerge, grâce auquel n'importe qui pourra obtenir de l'aide.
C'est très peu réaliste et probablement pas souhaitable (création de dépendance).
Le problème : avec MS-Windows, n'importe qui, ignorant des concepts
de l'informatique, peut mémoriser quelques recettes de cuisine (où cliquer
...) et hop, installer un peu n'importe quoi n'importe comment mais cela
fonctionne cahin caha. Pour le plus gros des utilisateurs privés cela
suffit, d'autant qu'ils ont appris à rebooter et réinstaller avec les
paramètres par défaut. En entreprise ces dysfonctionnements sont coûteux
mais à demeure... côté Linux : tester Demolinux et Knoppix. Ce genre de
chose pourrait rendre le marché plus mûr...
On le voit tous les jours (récemment sur
SQLServer), les virus se propagent exclusivement sous Windows... Comment
expliquer sa présence dans les entreprises ?
A mon sens : le superbe marketing MS, les habitudes contractées et difficiles
à chasser, une fréquente incapacité à évaluer les coûts induits et effets
du manque de qualité (en particulier robustesse, stabilité, souplesse
... cf. ci-devant), les formats de fichiers, des gisements existants difficiles
à récupérer ... et le grand nombre d'utilisateurs de MS-WIn qui rend ce
dernier argument encore plus vrai (risque de recevoir des fichiers non
traitables sans logiciel MS).
Le logiciel libre, ça a une connotation politique
? En tout cas on le dirait bien...
Libre : oui. Open source : non.
Est ce que PostregreSQL prend le pas sur MySQL
ou est ce qu'on va les utiliser chacun dans des contextes différents ?
Je crois que Postgresql est en train de l'emporter. La 7.3 est extrêmement
rapide et puissante, les fonctions-clés y résident depuis longtemps donc
elle est stable. J'apprécie beaucoup ce logiciel, d'abord peu aisé mais
capable de remplacer les SGBDR commerciaux dans de très nombreux cas.
Et United Linux qu'en pensez-vous ?
Il est encore tôt. Sur le plan tech cela fleure bon la SuSE. :-)
Chez Idealx, y a-t-il des postes sous Windows
?
Comptabilité (faute de logiciels open source adéquats, reconnus par les
autorités et les cabinets comptables), certains postes de commerciaux
(qui manipulent des documents issus d'applications propriétaires utilisés
par des clients et prospects), contrôle de gestion (notre directeur financier
est venu avec (entre autres) un bagage plein de macros et codes VBA perso)...
plus émulation VMWare pour mise au point Samba.
IdealX c'est quel CA ? Combien de personnes ?
Quels clients ?
Tout cela est publié (cf. fiche journal entreprise du journal du Net).
On a beaucoup parlé récemment des difficultés
d'IdealX (réduction drastique de personnels...). Qu'en est-il exactement
? Quel est votre sentiment sur la disparition d'Alcôve, et celle probable
de Mandrakesoft ? N'est-ce pas inquiétant pour le libre français ?
Récemment ? Nous avons connu des difficultés, comme tous les acteurs du
secteur, mais les plus récentes datent et nous nous portons, à présent,
bien. Venez le constater ! Alcôve : son rachat m'attrista et m'inquièta
(cf. ci-devant). Inquiétant : mais cela m'inquiète à présent moins car
le marché s'ébroue.
Qui sont vos concurrents sérieux ?
:-)) La liste officielle est connue (utiliser un moteur de recherche afin
de découvrir les sites des prestataires). Je ne peux publier ma liste
personnelle de peur de passer pour un ignorant ou de froisser certains.
Les concurrents les plus sérieux d'IDEALX oeuvrent sur le front de l'infrastructure
et de la sécurité en manifestant, comme nous, une compétence réelle grâce
à des contributions (PKI, Samba...)... Vous aurez compris que la liste
est des plus courtes. :-)
Quels rapports avec la communauté ?
IDEALX et la communauté ? Plusieurs types de rapports. IDEALX doit beaucoup
(codes), comme je l'écrivais. IDEALX, à mon sens, paie en retour en publiant
des codes et documents mais aussi, voire surtout, en salariant des hackers
qui peuvent ainsi oeuvrer pour l'open source (et non pour du propriétaire)
tout en consolidant ses positions dans les entreprises donc en augmentant
la probabilité que d'autres hackers en vivent à leur tour. Cela me semble
équitable.
Vous avez mainteant une longue pratique du logiciel
libre et de l'Open Source... Si vous deviez revenir 5 ans en arrière,
quelles sont les erreurs que vous auriez évitées ?
Je me serais hâté en prenant mon temps au lieu de foncer. J'aurais concentré
mes efforts autour de quelques projets au lieu de me disperser. Tout cela
vaut en tout matière :-) et la leçon est bien apprise.
Quel est, pour vous, la meilleure facon d'imposer
l'usage des Logiciels Libres dans l'avenir ?
Je ne souhaite rien "imposer" et vous recommande d'en faire autant ! :-)
Sérieusement : ne pas prendre l'utilisateur en otage, respecter le principe
de l'élégance (simplicité, efficacité), penser que tout outil est faillible,
donc préparer le "mode dégradé" et ménager la souplesse en édifiant
autant que possible des solutions tenant compte du fait que nul ne sait
de quoi nous aurons besoin demain.
Pourquoi le symbole de Linux est-il un pingouin
???
Parce que Linus Torvalds (principal auteur et "gestionnaire"
du noyau Linux) en décida ainsi voici un bon moment. A ceux qui rirent,
il répondit "vous n'avez jamais été chargé par un manchot" ! :-)
Le meilleur projet libre que vous connaissiez
(hors ceux d'IdealX !) ?
Emacs.