La Datar dresse
une cartographie de la France numérique à trois vitesses Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0306/030630datar.shtml Lancer l'impression Lundi 30 juin 2003
Ces disparités peuvent s'expliquer en analysant la cartographie des infrastructures haut débit. Selon l'étude de la Datar, la France est bien couverte en terme de dorsales (les "autoroutes numériques) mais elle manque de relais pour atteindre les utilisateurs finaux : réseaux intermédiaires départementaux et régionaux (réseaux de collecte en fibre optique) et au niveau des boucles locales (desserte). Du coup, dans son état des lieux de la
France numérique, la Datar a découpé le territoire
en trois grandes tendances : Pour combler les inégalités dans cette France numérique "à trois vitesses", les collectivités territoriales s'organisent pour diffuser le plus largement possible le haut débit : la Datar recense 163 projets dans ce sens (en étude, en montage ou opérationnels). Les collectivités qui s'investissent le plus sont les départements (73 projets), les communes ou structures intercommunales (75 projets) puis les régions (15 projets).
Dans la perspective du développement des PME numériques, le constat émis par l'Ortel est singulier : 37,6% des entreprises sont implantées sur des zones couvertes par la concurrence sur les technologies haut débit (DSL, câble Internet, boucle locale radio et desserte optique). Seuls quatre départements proposent un environnement optimum de développement des services professionnels haut débit (avec une couverture totale et des solutions alternatives de technologies Internet rapide) : Paris, Bouches-du-Rhône, le Rhône et La Réunion (DOM). Plus inquiétant, l'Ortel a déterminé que presque la moitié des départements (48 sur 100) ne peuvent proposer en l'état actuel un environnement concurrentiel aux entreprises qu'ils accueillent. Des données qui vont donner du grain à moudre en attendant la prochaine publication du rapport de la mission parlementaire sur les PME numériques menée par le député Jean-Paul Charié. [Philippe Guerrier, JDNet] |
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