Etats-Unis : les
petits arrangements des consommateurs avec l'e-mail marketing
Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0311/031117email.shtml Lancer l'impression Lundi 17 novembre 2003
Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que les envois soumis à l'approbation préalable des internautes maintiennent de bons taux de retour. 67% des personnes interrogées affirment avoir accompli un acte d'achat suite à un e-mail commercial. Dans la catégorie habillement/accessoires, la proportion de mails ayant abouti à l'achat est même supérieure à 83%. A noter que les achats pris en compte dans ces statistiques ne sont pas nécessairement réalisés directement après la lecture du mail : seuls 27% des internautes ont déclaré avoir acheté tout de suite après avoir cliqué ; les autres se sont d'abord contentés de rassembler des informations, et ont acheté plus tard, en ligne ou offline. L'incidence de l'e-mail marketing sur les ventes offline est à plusieurs reprises mis en évidence dans l'étude. 58% des internautes interrogés ont par exemple utilisé offline les coupons de réduction reçus par e-mail. De même, l'e-mail peut avoir une incidence sur la vente par correspondance, comme c'est le cas pour le secteur de l'habillement. Malgré tout, l'e-mail marketing favorise dans la plupart des cas l'achat en ligne, sauf pour les services financiers. Pour les autres catégories, la proportion d'acheteurs en ligne est supérieure à la suite de la réception d'un mail que d'ordinaire. Doubleclick a également enquêté sur les pratiques des consommateurs destinées à lutter contre le spam et sur leur manière de gérer leur boîte mail. Pour 89% d'entre eux, le spam est le principal souci lié à l'e-mail. 56% des e-mails reçus sont assimilés à du spam. Ces chiffres n'ont pas évolué depuis l'enquête de 2002. Ce qui a changé, en revanche, c'est le traitement réservé à ces mails. 65% des internautes déclarent supprimer ces mails sans les lire, contre 60% en 2002. 24% tentent de se désabonner, alors que 33% s'y essayaient en 2001. La méthode la plus répandue pour limiter le spam consiste à activer les fonctions anti-spam de son client de messagerie (36,1%), à télécharger un logiciel de filtrage (15,9%), ou à créer un adresse e-mail dédiée aux achats en ligne. Cette dernière stratégie est en recul, le nombre moyen d'adresses étant passé de 2,6 en 2002 à 2,3 en 2003. L'adresse principale est en général l'adresse personnelle.
L'enquête s'est également attachée à décrire ce que les internautes considèrent comme du spam. Selon leur sexe, les interprétations sont assez différentes : les hommes sont plus nombreux à assimiler n'importe quel mail commercial à du spam (même si l'accord préalable existe, le simple fait de recevoir des mails à une fréquence trop élevée les fait passer du côté du spam), alors que les femmes sont surtout gênées par les e-mails à caractère pornographiques. [Rédaction, JDNet] |
|