Les pages Web ont
une durée de vie limitée... Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0311/031127webephemere.shtml Lancer l'impression Jeudi 27 novembre 2003
Une autre enquête sur fugacité des URL, publiée en janvier dernier, souligne que 40 à 50 % des adresses référencées dans les articles de deux journaux informatiques étaient devenus inaccessibles en quatre ans. "C'est un grave problème, a déclaré au Washington Post Brewster Kahle, bibliothéquaire aux achives Internet de San Fransisco et éditeur de Archive.org. Le temps de vie moyen d'une page Web est aujourd'hui de cent jours. Il n'est pas possible de créer ainsi une culture." Ce qui est surtout inquiétant, c'est que les gens sont de plus en plus dépendants du Web pour se tenir informés, notamment auprès des services administratifs en ligne. Or, sur les 2.483 sites web que recense le gouvernement britannique, envrion 25 % changent leur URL chaque annnée, soit parce que les fichiers sont supprimés ou parce qu'ils sont déplacés. Une "sauvegarde" des pages disparues peut cependant être retrouvée grâce à différents services présents en ligne, à commencer par la fonction "cache" de Google. Le site de Brewster Kahle, Archive.org, est également une mine d'information. On peut ainsi retrouver des éditions du JDN datant d'avril 1999. Ce site a déjà archivé 200 terabytes d'information (soit 200 milliards de bytes), l'équivalent de 200 millions de livres. Chaque mois, 20 terabytes sont ajoutées mais, comparées aux 7 millions de pages Web créées chaque jour, il est indéniable qu'une large partie du Net demeure éphémère.
Pour résoudre une partie du problème, certains songent à attribuer à chaque page une sorte de code barre unique (DOI : Digital Object Identifier) qui permettrait de la localiser même si elle change d'URL. A suivre. [Rédaction, JDNet] |
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