Sakhaline, dans le grand nord russe, est pris dans les glaces six mois par
an. Pour atteindre une partie des gisements depuis la terre, on a construit un
puits horizontal de 11 km de long. Les projets de ce type nécessitent une adaptation
à des conditions climatiques extrêmes (jusqu'à -50°C), et présentent des dangers
particuliers : variation importante de la température sur l'année, fréquence importante
de tempêtes (vents de plus de 100 km/h et vagues de plus de 10 m), risque de collision
avec un iceberg
La Russie est le secteur le plus prometteur, l'Antarctique aussi mais ce continent
est pour l'instant interdit à toute activité industrielle.
Image © Shell