Journal du Net > Solutions >  Comprendre la chaîne du décisionnel (Partie 1)
Article
 
06/07/2001

Comprendre la chaîne du décisionnel (Partie 1)

  Envoyer Imprimer  


Le décisionnel est à l'information de l'entreprise ce que les mathématiques sont à la pensée. Ce parallèle résume assez bien la démarche de confrontation, ou d'intelligence, et le processus opérationnel du décisionnel. Car en effet, sans confrontation ne naît aucune invention, et seule une habile mise en relation des chiffres clefs de l'entreprise (apparentée à de la business intelligence) permet au décideur de prendre les meilleures décisions possibles. Puis, avant d'arriver à un ensemble de résultats exploitables pour mener ses choix, interviennent toute une série d'opérations indispensables qui se déroulent le long d'un processus non réductible.

Déjà, à l'époque d'Access, les tableaux de bord apportaient une vision relativement claire et globale de l'activité. Mais la base de données bon marché de Microsoft ne suffit plus dans un contexte où de plus en plus d'entreprises grandes et moyennes ont recours à des technologies plus élaborées, les progiciels décisionnels. Les PME, quant à elles, voient aujourd'hui s'ouvrir à elles ces opportunités grâce à l'avènement de la base de données SQL Server 2000, le plus souvent entourée de développements propriétaires. Car les plates-formes décisionnelles en tant que telles restent encore plutôt chères, malgré une légère baisse du prix des licences.

Le tableau de bord, résultat d'un processus complexe

Dossier: business
intelligence
> Sommaire
> Comprendre la chaine du décisionnel
> Questions-réponses
> Comment Marsh France décide sans complexe avec Brio
Déclinaison de l'"aide à la décision", la chaîne décisionnelle se déroule comme toute méthodologie d'analyse qui se respecte. Une fois identifiées les applications et bases de données qui renferment les informations stratégiques, il convient de les dupliquer en un lieu commun à l'aide d'un outil d'ETL (Extraction transfer loading) chargé de se connecter aux différentes sources et de construire, ou consolider, le modèle de données. Ensuite, l'endroit où se pratiquent les analyses peut être un entrepôt de données centralisé (datawarehouse) voire décentralisé et plus spécialisé (datamart), selon que le domaine visé soit général ou plus fonctionnel. Ici, l'on retrouve la plupart des grandes bases de données relationnelles du marché, ainsi qu'un nombre réduit de bases multi-dimensionnelles comme EssBase d'Hyperion.

En temps normal, l'analyse intervient seulement après et en fonction d'une requête précise exprimée dans un formulaire. Mais il arrive parfois que les données soient précompilées de manière uniforme à l'attention de certaines catégories de populations dans l'entreprise. Ensuite, l'analyse elle-même peut être menée de plusieurs façons. La première consiste à modéliser les axes d'affaires d'une entreprise comme autant de dimensions d'un "cube" Olap (Online analytical processing). Il en résulte des indicateurs comme le chiffre d'affaires par catégorie de clientèle sur une ligne de produits précise, par exemple. D'autres méthodes existent, parfois plus anciennes comme les statistiques prédictives offertes par le data mining, qui supposent en plus une historisation dans le temps.

Savoir présenter l'information à valeur ajoutée
Après analyse des données, il faut enfin produire les résultats en les agençant de telle sorte qu'ils répondent du mieux possible aux différents impératifs de restitution : clarté et fluidité, précision mais concision. L'interface de rendu, illustrée sommairement par le tableau de bord de reporting sous Excel, n'est pas forcément réduite à cette plus simple expression. En attendant, le tableur bureautique de Microsoft couvre une palette d'utilisateurs assez large, et l'on appréciera souvent qu'un outil de reporting puisse exporter ses tableaux dans ce format.

Mais au delà du simple tableau Excel, un véritable outil de reporting évolué s'avère également capable de tracer des courbes, de représenter les données à l'aide de camemberts et même parfois de dessiner des cartes pour que l'information revête un caractère plus explicite. La navigation joue ici un grand rôle. Des fonctions de "drill down", par exemple, permettent de descendre à des niveaux de plus en plus détaillés. A partir de l'ensemble des clients au niveau national, un détail par région peut être obtenu en naviguant avec sa souris, et ainsi de suite jusqu'à un plan individuel.

Lire la suite, Partie 2:
Identifier les acteurs et choisir sa solution


JDN Solutions Envoyer Imprimer Haut de page

Sondage

Votre entreprise évolue-t-elle vers une informatique bimodale ?

Tous les sondages