20/08/01
Content
Europe place le e-catalogage au coeur de l'entreprise
Site promotionnel, ERP, CRM,
etc. L'application de catalogue électronique se
situe souvent au coeur des systèmes informatiques
des entreprises. Production, vente et distribution :
son implication raisonne à tous les étages
du cycle de la vie d'un produit. Dès lors, la capacité
de dialogue interapplicatif d'un tel module devient stratégique,
que ce soit avec les différentes plates-formes
internes qu'avec celles des fournisseurs et des clients.
C'est au coeur de cette problématique que Content
Europe situe son métier. Baptisée OMCT
(Open Merging Content Technology), son produit phare fait
rimer catalogue électronique avec contenu transactionnel.
"Il s'agit d'un catalyseur de flux", précise
Jerôme Lindstrom, directeur général
France de Content Europe.
Atomiser
les données pour faciliter leur sélection
L'enjeu
d'un catalogue électronique est de proposer des
informations, qui soient à la fois riches (textes,
images, animations 3D, etc.), et dotées d'attributs
de classifications.
Objectif : permettre à l'utilisateur, quelque
soit son statut (acheteur professionnel, distributeur,
etc.) et son niveau de spécialisation de comprendre
le produit présenté. Le tout en disposant
de données suffisamment atomisées pour structurer
une réponse en fonction de son profil (technicien,
commercial, client final, etc.). "Plus la catégorisation
des informations sera fine et plus la solution pourra
être adaptable à un format de présentation",
complète le responsable. Une stratégie qui
permet potentiellement à OMCT d'être compatible
avec l'ensemble des protocoles de description XML (ebXML,
RosettaNet, etc.).
Chaîne de création
et de validation du contenu
En amont, OMCT fournit des fonctions de workflow, permettant
à différents intervenants, en fonction d'une
politique de droits d'accès, d'alimenter les données
produits, puis de les valider. Fabricants, revendeurs
et distributeurs, etc. L'application s'adapte aux contraintes
de contenu (technique, multimédia, etc.) de chaque
intervenant de la chaîne de production. Sans compter
un dialogue possible entre OMCT distants. Pour ce faire,
la solution, qui s'appuie sur une base Oracle, intègre
son propre format XML d'échange de données.
"Les participants fourniront ainsi des informations
techniques aux distributeurs, qui s'en serviront pour
concevoir le versant marketing des présentations",
pointe Jerome Lindstrom. Côté intégration,
des API (interfaces de programme d'application) sont disponibles
pour le dialogue avec des plates-formes tiers (Ariba,
Commerce One, SAP, etc.). Une interface spécifique
est dédiée quant à elle à
la génération de fichiers Excel ou ASCII.
L'enjeu
particulier de la sécurité
Dès
lors qu'OMCT est déployé en environnement
ouvert, impliquant nombre d'intervenants internes, voire
des acteurs extérieurs à l'entreprise, la
sécurité devient un poste critique de la
solution. Stockant classiquement les profils utilisateur
dans un annuaire LDAP, l'application intègre un
système de chiffrement SSLT accompagné en
option d'un service d'accès distant par carte numérique,
garantissant un niveau d'authentification supérieure.
Après ce point de passage, la gestion du contenu
côté client s'effectue soit via une classification
des produits par arborescences, soit via un moteur de
recherche. "Des dictionnaires et des thésaurus
de mots permettent de gérer la synonymie et les
termes connexes, mais il ne s'agit pas d'un mode de recherche
en langage naturel", précise Jerome Lindstrom.
OMCT sera néanmoins capable de prendre en compte
"tous les mots" et d'effectuer des requêtes
Internet (+, -, etc.) et booléennes (condition,
etc.). Visualisation, sélection des produits, et
alimentation du panier d'achat seront pris en charge par
un module particulier de gestion de cadis.
Entre
60 000 et 5 millions d'euros
Développé
en Java, l'OMTC demande entre 20 et 25 jours de travail
pour un déploiement sur serveur unique. Le temps
nécessaire pouvant se multiplier en cas de mise
d'OMTC en grappe et de connexions multiples avec des plates-formes
d'entreprise tiers. Se situant entre 60 000 et 5
millions d'euros, le prix de la solution dépend
du nombre de références et de fournisseurs
dans le cas d'un acheteur, et du nombre d'utilisateurs
et de données diffusées pour celui d'un
vendeur. "Pour ce qui est des places de marché,
le tarif dépend du nombre de données gérées",
indique Jerome Lindstrom. Parmi ses principaux clients,
Content Europe compte le vépéciste Guilbert
et les places de marché Hubwo, Avisium et Biz Market.
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