30/10/01
FrontCall lance une offre logicielle ASP pour les centres
de contacts multi-canaux
Créée
en 1997, FrontCall
est un fournisseur de services de GRC (Gestion de
la relation Client) en mode ASP, orienté centre
d'appels. Basée au départ sur la gestion
des contacts internet et e-mails, la société
s'est récemment repositionnée en développant
une offre plus classique de CTI (Couplage Téléphonie
Informatique) pour mettre au point une gamme de fonctions
complètes au sein de ce qu'elle nomme elle-même
un centre de contacts virtuels multicanaux.
Akio et NetCentrex pour la
partie applications
L'intégrateur-conseil fonctionne exclusivement
par les biais de partenariats pour la partie logicielle
de son offre. Son association avec l'éditeur
français NetCentrex lui permet de couvrir
deux types de besoins : la gestion et le traitement
des appels téléphoniques (serveur vocal
interactif, routage des appels, ACD - distribution des
appels, etc.) via la plate-forme Saga de NetCentrex,
et la mise en relation entre les centre d'appels et
les sites Web des entreprises via MyCallWeb , la passerelle
Internet de l'éditeur. Pour assurer le traitement
des e-mails entrants et le call-back automatisé,
FrontCall s'appuie sur Akio Solutions et sa plate-forme
Akio Mail Center, qui subit actuellement quelques difficultés
(voir notre
article à ce propos). Paradoxe, c'est Saga
qui a été greffée à l'offre
initiale en dernier, depuis septembre 2001. "Aujourd'hui,
seulement 1% du chiffre d'affaires de nos clients provient
de l'internet, contre 10% des e-mails, et près
de 90% du canal vocal", explique Pierre-Antoine
Grislain, p-dg de FrontCall. Parti en avance, l'ASP
a donc fait marche arrière là où
la tendance des experts américains des centres
d'appels etait plutôt inverse il y a deux ans,
qui intégraient les solutions Web leur faisant
défaut par croisance externe (tel Melita et e-Share
par exemple).
Une
offre logicielle externalisée
Pour diffuser ces trois logiciels auprès
de ses clients, FrontCall procède en mode ASP
(Application Service Provider), et héberge les
applications sur ses propres serveurs IBM xSeries mutualisés.
L'hébergement des serveurs est en fait sous-traité
à Telehouse, un hébergeur de co-location
situé à deux pas du siège social
de la société, dans le 11e arrondissement.
"Nous garantissons contractuellement une disponibilité
de 99% à nos clients aujourd'hui, et travaillons
à l'améliorer pour atteindre les 99,99%
à terme", déclare le p-dg. Pour
la bande passante, Frontcall utilise les services de
Completel, qui lui fournit en même temps un premier
niveau de sécurité, via un firewall CheckPoint
en standard, auquel FrontCall ajoute une couche supplémentaire
avec un pare-feu Netscreen. "Si nos clients en
font la demande, nous pouvons ajouter un VPN-IP
IPSEC
ainsi que des solutions
de PKI (Public Key Infrastructure)", ajoute
M. Grislain.
Une intégration sur-mesure
Côté intégration, la
problématique est double pour FrontCall, qui
se veut ouvert dans son approche. L'ASP développe
en conséquence des connecteurs pour s'intégrer
à la fois au système d'information des
entreprises et à leurs solutions CRM préexistantes
(Siebel, PeopleSoft, etc.). "Des applets Java installées
sur le poste des agents appelent les applications sur
les serveurs de FrontCall, qui déclenchent en
retour des événements de façon
totalement transparente pour les usagers", nous
explique David Vincent, co-fondateur et directeur technique
de FrontCall. L'historique client reste pour sa part
dans la base de données de l'entreprise, qui
doit être à cette fin compatible ODBC (Open
DataBase Connectivity, l'interface de BDD de Microsoft).
Seul l'historique des facturations et des transactions
clients sont sauvegardées par FrontCall, pendant
un an maximum, pour justifier de ses prestations en
cas de besoin.
"En remplaçant des dépenses d'investissement
par des dépenses d'exploitation, notre service
revient à trois fois cher qu'un service équivalent
de licence logicielle", estime Pierre-Antoine Grislain,
qui comme tous les ASP mise sur le TCO (Total Cost of
Ownership) pour convaincre. Plus concrètement,
la mise en service forfaitaire de l'offre complète
(CTI et Web) pour N sites revient à 16 000 euros,
auxquels il faut ensuite ajouter 500 euros par téléconseiller.
Une offre plutôt destinées aux moyennes
et grandes entreprises, qu'Orange, Cofidis, Cetelem,
Crédit Mutuel de Bretagne ou les Taxis Bleus
ont déjà adopté.
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