14/11/01
Logastream : une solution de "para-streaming" sans plug-in
Malgré une concurrence
encore virulente, les formats du streaming semblent désormais
bien définis. Voilà
pourquoi, sans doute, de nouveaux acteurs se lancent aujourd'hui
dans des solutions alternatives en apportant une valeur
ajoutée distincte de la seule qualité de
l'image ou du son. ZonePro,
hébergeur français et diffuseur de contenus
en streaming aux formats les plus répandus, en
fait partie. Son nouveau département Logastream
a développé une solution propre de "simili-streaming"
qui ne nécessite aucun plug-in : celle-ci
utilise une simple applet Java pour lire le contenu, libérant
notamment l'utilisateur de la contrainte du player...
qu'il faut habituellement télécharger et
régulièrement mettre à jour.
Objectif :
une accessibilité maximale
Pour définir
le "plus" apporté aux technologies du
streaming, Laurent Maurin, directeur associé de
ZonePro,
indique
que "Logastream fournit une solution complémentaire".
Celle-ci assure au diffuseur que tout internaute sera
en mesure de consulter son contenu audio-visuel. Bien
sûr, la qualité en pâtit mais "certains
clients ne demandent pas une qualité extraordinaire,
l'important pour eux étant que tout le monde puisse
y accéder", pousuit-il. Logastream propose
donc aux grandes entreprises d'ajouter à une vidéo
au format Real sa réplique dans un format qui ne
nécessite aucun plug-in. Quels que soient les players
dont disposent les visiteurs et la version précise
du programme, le contenu leur est ainsi accessible.
Le tour de passe-passe consiste à utiliser une
applet Java : "cinq ou six lignes de code que
le client copie et colle dans ses pages", résume
Laurent Maurin. Celle-ci permet alors au visiteur de visualiser
depuis n'importe quel navigateur compatible Java la séquence
stockée sur les serveurs de ZonePro. "L'applet
est montée sur le port 80, développe le
directeur associé. Puis le contenu passe par un
autre port". Une précision anodine ?
Pas du tout, puisque l'autre avantage concurrentiel du
format Logastream réside dans cet usage du port
80, "qui permet de passer à travers les firewall".
Si le flux demeure saccadé, c'est que les données
transmises ne correspondent pas vraiment à de la
vidéo. En revanche, le délai de chargement
semble excessivement court...
Pas
tout à fait du streaming... mais presque
"Nous utilisons
notre propre format d'encodage", explique Laurent
Maurin. Et ce nouveau format mystérieux n'en est
pas
un..."Il s'agit d'un format simple : de l'image
par image en Jpeg", confie-t-il. Et l'intéressé
de reconnaître les inconvénients d'un tel
format allégé : "le son est en
mono et l'image n'est pas redimensionnable, admet-il.
Mais ce format est utilisé pour toucher une audience
beaucoup plus large". Bien sûr, l'encodage
peut être paramétré en fonction des
choix du diffuseur : lecture automatique ou barre
de menu, qualité des images en fonction du débit,
et autres détails qui seront bientôt "paramétrables
automatiquement en ligne" par le diffuseur. Autre
avantage du format : sa légèreté,
qui libère la bande passante pour d'autre usages.
Un argument que les grandes entreprises commencent à
comprendre...
Sur intranet, sur un site web, dans des bandeaux publicitaires
ou par email, le format Logastream a déjà
séduit un certain nombre d'entreprises, dont les
Aéroports de Paris ou encore la société
Francis Lefebvre Formation. "En moyenne, nos contrats
sont de 2 000 ou 3 000 francs par mois, affirme
Laurent Maurin. Mais notre solution est disponible à
partir de 103 euros par mois pour 100 Mo d'espace
disque et un trafic de 2 Gb par mois". Bien
entendu, le tarif évolue au gré de l'augmentation
des besoins. Quant au poids des fichiers, le directeur
associé précise qu'il représente
environ "0,36 Mo pour du bas débit et 3 Mo
pour du haut débit, soit l'équivalent du
format Real". Bon point pour les clients : le
contrat est mensuel et comprend "une maintenance
24 heures sur 24".
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