Naxos, filiale du GIE Seven, déploie VirusScan de McAfee en ASP sur 2500 postes

Naxos est une société issue du groupement d'intérêt économique (GIE) Seven qui fédère une dizaine de réseaux immobiliers dont le franchiseur Century 21. Avec une quarantaine d'employés pour un chiffre d'affaires de 15 millions de francs en 2000, Naxos agit auprès des membres du groupe au double titre de prestataire de services informatiques (conseil, audit, formation, etc.) et d'éditeur logiciels pour des applicatifs verticaux liés aux métiers de l'immobilier.

Face à la recrudescence des attaques virales au cours de ces derniers mois, la société a décidé d'installer une protection anti-virale professionnelle sur chacun des 2500 postes de ses 700 agences clientes. Pour déployer à moindre coût et le plus rapidement possible un logiciel d'anti-virus, Naxos s'est tourné vers mondsi.com, un ASP français dédié à la sécurité.

Un choix logique
"Le choix d'une application en mode ASP correspondait en fait pour nous à deux exigences majeures", explique Philippe Delaporte, directeur support client et solutions de Naxos. "Eviter un déplacement dans 700 agences, impossible à gérer d'un point de vue logistique, d'une part. Centraliser sur un serveur géré par nous et à distance les mises à jour et les remontées d'alertes de nos agences immobilières, sans qu'elles aient besoin d'intervenir elles-mêmes, d'autre part". Dans le cadre d'une réflexion entamée en juillet 2001, Naxos s'est donc renseigné auprès de plusieurs éditeurs de solutions anti-virales (AV) pour faire son choix: Symantec, Panda Software et McAfee. Et c'est ce dernier qui a - moins paradoxalement qu'il n'y paraît - conseillé à Naxos de contacter mondsi.com. L'ASP, filiale du groupe Siemens, est en effet l'un des revendeurs exclusifs de VirusScan - le logiciel d'AV de McAfee - en mode ASP. Un créneau sur lequel l'éditeur n'a pas voulu se positionner lui même.

Réduire les risques d'installation manuelle
"Il est vrai qu'au lieu de l'ASP, nous aurions pu opter pour un système de télédistribution avec de fichiers en pièces attachées depuis un serveur central", reconnaît le responsable informatique de Naxos. "Mais nous voulions simplifier au maximum la procédure et éliminer autant que faire se peut les risques inhérents à une installation manuelle". Pour installer le logiciel anti-virus, les agences reçoivent une URL sur laquelle il leur suffit de cliquer. Elles sont alors dirigées vers un site sécurisé de mondsi.com, qui est piloté par l'équipe technique de Naxos. Sur le site, on demande aux agents de remplir un champ vierge avec leur adresse e-mail pour que démarre l'installation de VirusScan. A partir de ce moment, le logiciel commence par vérifier qu'aucune autre solution n'est en place, avant de s'auto-installer. Si un autre logiciel est détecté, il est automatiquement désinstallé. Seuls les composants moteur d'anti-virus et fichiers de définition de virus sont installés sur les postes clients, l'interface logicielle étant pour sa part uniquement accessible sur le serveur administré par Naxos. Le résultat est double : il permet d'économiser de la place sur les PC, et par ailleurs évite les risques de fausse manipulation du logiciel et les problèmes de mises à jour subséquent qui pourraient en découler.

Des chiffres parlants
Le gain quant au temps de déploiement est indéniable, que notre interlocuteur estime à 4 ou 5 mns avec une connexion RNIS et à moins d'une minute trente avec une connexion de type ADSL. Et l'économie par rapport à une installation via un envoi classique de CD, évidente : "Il faudrait compter 25 FF en moyenne par poste en plus dans ce cas, en incluant le prix de la gravure des CD d'installation et l'affranchissemnt postal ", commente Philippe Delaporte. Ce qui n'est pas viable pour un produit à faible valeur ajoutée, et qui imposerait en outre des contraintes internes trop lourdes (mise sous pli, envoi et suivi des CD, suivi de mise à jour agence par agence, etc.). Autant de paramètres qui expliquent le coût peu élevé de l'anti-virus proposé par Naxos, qui, selon le type de contrat souscrit par ses clients, les facture de 18 à 22 francs par mois et par poste.

Aujourd'hui 600 postes sur 2500 sont équipés, et 500 devraient suivre avant la fin de l'année. "De toute façon, prévient Philippe Delaporte, obligation est faite à tous nos membres de s'équiper, que ce soit par notre intermédiaire ou autrement". Difficile en effet de mettre en place une politique de sécurité anti-virale au sein d'un même réseau si tout le monde ne souscrit pas à l'obligation de se protéger.