12/11/2001
Licences
logicielles: sortez vos calculettes !
Sommaire du dossier "Licences
logicielles : sortez vos calculettes !"
Quand on considère un projet informatique, on
s'accorde d'ordinaire à reconnnaître que
les services liés à ce projet
(conseil,
audit technique, intégration, maintenance, etc.)
représentent en moyenne les deux tiers de son
prix. Le tiers restant etant constitué par le
coût des licences applicatives et des contrats
de maintenance afférents. Un aspect dont on parle
pourtant assez peu lorsque l'on aborde les problématiques
d'architectures informatiques, et qui n'est pas anodin
dans le choix d'une solution logicielle.
Il est vrai que les modèles de tarification de
(trop) nombreux éditeurs ne sont pas des modèles
de clarté et n'incitent guère les décisionnaires
à aborder le sujet en amont de leurs projets.
C'est
souvent en phase finale de négociation ou plus
tard, lorsqu'elles sont confrontées à
de brusques revirements de politiques tarifaires de
leurs fournisseurs, que les entreprises examinent de
plus près les conditions qui leur sont imposées.
Licences
par session concurrente, par utilisateur nommé,
par processeur, par serveur, par CA, etc. : on rencontre
tous les cas de figure, avec parfois même un mélange
de ces différents critères en fonction
de seuils plus ou moins précis.
Pour tenter de clarifier un peu le débat, nous
avons commencé à interroger une douzaine
d'éditeurs majeurs des secteurs des bases de
données, de l'ERP, des serveurs d'application,
du CRM, etc.
Pour chacun, nous avons essayé de mettre systématiquement
en lumière deux points: les paramètres
de leur modèle de licence et la tarification
moyenne correspondant à ce modèle par
type de solution ou par module applicatif. Dans la mesure
du possible, nous avons invité des utilisateurs
représentatifs (présidents de club d'utilisateurs,
analystes indépendants, etc.) à nous faire
part de leur expérience ou de celles de leurs
membres, démarche que nous poursuivrons dans
les semaines à venir.
Par delà la disparité apparente des pratiques
tarifaires des éditeurs, un élément
récurrent ressort : le sentiment communément
partagé des utilisateurs d'être trop souvent
pris en otages d'un système dont la concurrence
n'est pas une garantie de liberté suffisante.
Ainsi que le rappelait un DSI, le ticket de sortie d'une
solution logicielle est souvent tellement élevé
que la possibilité même de faire jouer
la concurrence est illusoire. Pendant combien de temps
cette situation pourra-t-elle perdurer ? Existe-t-il
des alternatives ? Certains éditeurs sont-ils
plus transparents que d'autres ?
Autant
de questions que nous avons abordons ici et que nous
allons continuer d'approfondir prochainement en ouvrant
le débat avec les logiciels en open source.
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