Début 2001, le terme
SRM apparaît pour qualifier la gestion des relations
fournisseurs. Autrement dit, toutes les solutions de
"supplier relationship management" existantes
à l'heure actuelle ont fait leur apparition en
l'espace d'une année. Difficile, par conséquent,
d'évaluer encore le réel impact de leur
utilisation dans les entreprises à moyen ou long
terme. L'avenir nous le dira, selon l'expression consacrée.
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des offres de SRM (mis à jour
le 18/03/02)
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sur le SRM
En attendant, le SRM est aussi une façon pour
les éditeurs de progiciels de gestion intégrés
de matérialiser davantage leur conception de
l'ERP du futur tourné vers la collaboration dans
un contexte d'entreprise étendue (organisation
interne, clients, fournisseurs).
Un
modèle qui a beaucoup fait couler d'encre chez
les cabinets spécialisés comme AMR Research
et Gartner Group. Il est donc tout naturel de retrouver
de manière presque providentielle les acteurs
de ce marché ERP: PeopleSoft, SAP, Oracle et
JDEdwards en tête. A noter que chez certains d'entre
eux, l'approche reste concentrée sur les flux
et semble encore décousue. Mais les deux premiers
semblent avoir bel et bien compris les enjeux de l'existence
de ce processus continu et transversal.
Le nombre d'acteurs spécialisés
augmente
L'ancienne mode des processus complètement séparés
est donc dépassée. Depuis la phase de
conception du produit jusqu'à sa livraison, les
entreprises peuvent à présent collaborer
avec leurs fournisseurs. Dans le giron du SRM, nous
retrouvons donc des acteurs qui s'occupaient déjà
de mettre les uns en relation avec les autres dans le
cadre,
par
exemple, des places de marché avec l'e-procurement
(la gestion des approvisionnements), et du SCM (gestion
de la chaîne logistique). Ce sont ces acteurs
de la gestion des processus b-to-b qui ont ouvert
le bal avec I2 Technologies en tête. Chacun part
de sa spécialité et tente de s'étendre
pour couvrir de plus en plus de domaines clefs, l'objectif
étant dans le même temps de s'adapter aux
véritables processus métier des entreprises.
Parmi les généralistes du SRM, citons
de nouveau I2, et son concurrent Manugistics. Davantage
focalisés sur le sourcing stratégique,
nous retrouvons Ariba et Commerce One. Enfin, sans parler
de gestion des relations fournisseurs, l'approche MatrixOne
est assez équivalente en terme de collaboration
sur du contenu. Après avoir cherché si
d'autres étaient présents en Europe et
en particulier en France, nous avons finalement été
contactés directement par d'autres acteurs. Parmi
ceux-ci, l'américain Agile Software, le français
Exponentiel Technologies, l'allemand Portum et le nouvel
entrant "pure player" franco-américain
Symetrx, dont la solution devrait être commercialisée
en version finale dès avril 2002. Tous figurent
désormais dans le tableau de notre panorama des
solutions SRM.
Parmi d'éventuels nouveaux candidats à
une implantation en France, Healy Hudson affiche une
présence combinée aux USA, en Allemagne
et en Grande-Bretagne, et SRM AG est un acteur pour
l'instant exclusivement suisse. Autrement, trois acteurs
américains : SupplyWorks (MAX 2.5), Entomo
(SmartHub/ SRM) et V3 Systems (iSRM) ne possèdent
pas non plus de locaux sur le Vieux Continent. Seul
le dernier profite d'une dimension internationale avec
notamment une présence en Asie, à Singapour.
Concernés : les éditeurs
de la Business Intelligence
Enfin, comme idéalement, les entreprises ne sauraient
se lancer aujourd'hui sans évaluer les performances
de leurs fournisseurs pour mieux optimiser leurs relations,
il apparaît tout à fait normal de retrouver
des déclinaisons SRM des applications analytiques
fournies par les éditeurs de la business intelligence.
Jusque-là, seul SAS Institute semblait réellement
prêt à évaluer les performances
des fournisseurs. Business Objects vient officiellement
de le rejoindre avec sa nouvelle suite Supply Chain
Intelligence, dont l'un des deux premiers modules porte
le nom Source Analytics. Selon les propos de son P-D.G.
tenus au milieu de l'année 2001, Hyperion devrait
aussi proposer d'ici peu des fonctions spécifiques
pour le SRM. Cognos et Informatica proposent des applications
analytiques pour la gestion de la chaîne logistique,
et c'est tout. Ceci dit, il serait étonnant qu'au
cours de l'année 2002, aucun de ces acteurs ne
relève l'intérêt d'une solution
de SRM Analytique.
Nous voyons donc
ici se dessiner un tableau en trois grandes parties.
S'il en manquait une, ce serait celle du Supplier
Enablement, c'est à dire toutes les technologies
permettant d'automatiser les échanges côté
partenaires. Car la gestion des relations fournisseurs
ne serait rien sans la présence des fournisseurs.
Ces solutions assument aussi une fonction d'intégration
des flux b-to-b en prolongement de l'EAI (enterprise
application integration). Un domaine applicatif qui
englobe des plates-formes comme celles de webMethods,
Vitria et l'environnement .Net de Microsoft. Mais là,
nous débordons en quelque sorte du champ strict
du SRM, car d'autres exploitations existent dans des
contextes plus stricts en rapport avec la gestion de
la chaîne logistique et l'e-procurement, par exemple.
En attendant, nous espérons que ce tableau vous
permettra de vous faire une idée de ce marché
d'existence récente. Et pourquoi pas, vous décidera
à franchir le pas.
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