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Jeudi
24 janvier 2002
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Comment
la régie publicitaire de TF1 gère ses sites clients avec
OpenAdStream
Afin de gérer des millions de pages vues et des milliers d'objets publicitaires, la régie a préféré retenir la seule solution qui était alors disponible en licence définitive. Et totalement maîtrisable en interne. -->
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Mesure
d'audience
Dès
1998 la régie publicitaire de TF1 se lance dans
la recherche d'une solution de gestion des insertions
publicitaires
en ligne. Objectif affiché par TF1
Publicité : répondre aux besoins
des sites de ses clients et notamment ceux de du portail
tf1.fr.
Lors d'une présentation organisée en mai
1998 par le CESP
(Centre d'étude des supports de Publicité), les responsables
du projet ont l'occasion de découvrir les principaux
produits disponibles à l'époque sur le
marché français.
Parmi les critères de choix de la solution figuraient
à la fois la souplesse d'installation et les possibilités
d'adaptation de l'application à un contexte métier.
"Ces conditions répondaient à la philosophie de TF1.
A savoir : gérer le projet entièrement en interne, en
vue notamment de garantir la confidentialité des données
manipulées et de mieux maîtriser les coûts, souligne
Christophe Saglio, responsable du trafic chez TF1 Publicité.
En 1998, OpenAdStream (Realmedia)
était alors l'un des seuls produits livrés en licence
définitive. Son choix s'est donc imposé naturellement".
Une architecture
en grappe
Après deux mois de travail pour mener
à bien installation et paramétrages, la plate-forme
entre en production début 1999. Elle traite alors quelques
10 millions de pages vues par mois. Mais très vite,
le nombre de clients électroniques de la régie augmente
et l'audience du portail de TF1 croît pour atteindre
les chiffres qu'on lui connaît aujourd'hui...
En décembre 2001, prés de 150 millions de pages
-qui correspondent à 500 millions d'éléments publicitaires-
sont affichées sur les 35 sites Web que gèrent la société.
L'offre publicitaire intégrée au système
OpenAdStream se porte à 900 pages et quelques 3000 emplacements.
Afin de supporter une telle audience, la plate-forme
-hébergée par Colt-
s'articule autour de trois serveurs Sun s'appuyant sur
le système d'exploitation Solaris et le serveur
Web Apache, et supportant chacun un moteur OpenAdStream.
Le tout équipé de fonctions d'équilibrage
de charge. Suivie par l'équipe technique du portail
de TF1, cette architecture de diffusion en grappe peut
éventuellement accueillir une nouvelle machine
en cas de besoins.
Parallèlement au déploiement de ce socle applicatif,
le service informatique de TF1 Publicité ajoute
plusieurs fonctions aux tableaux de bord de Realmedia.
Visant notamment à d'adapter la solution à
un contexte métier (en particulier marketing),
ces mesurent se traduisent par exemple par l'optimisation
des indices de comptage des visiteurs uniques. Autre
développement supplémentaire effectué :
l'insertion de divers éléments publicitaires
de type rich media. "Il s'agissait notamment d'ajouter
des séquences en introduction des contenus vidéo
streamés ou encore d'intégrer des animations
Flash au sein de sites également développés
dans ce format", détaille t-on chez TF1
Publicité.
Intégration
des résultats à une base décisionnelle
Du côté des clients, un accès personnalisé
à la plate-forme fournit des interfaces de résultats
par campagnes ou par sites. Conjointement
à la génération quotidienne de
ces tableaux de bord, un fichier de résumé
des statistiques est rapatrié chez TF1 Publicité
puis acheminé vers une base de données
marketing et commerciale. Récupérant également
des données en provenance d'applications de vente
et de facturation, cet infocentre permet à la
régie d'évaluer les disponibilités
de son offre d'espaces afin de réaliser les media
plannings prévisionnels : une opération
prise en charge directement par son pôle Traffic.
"A l'instar d'une solution ASP (application
hébergée), un déploiement complet en interne nécessite
de nombreuses compétences (marketing, informatiques,
etc.) , commente Christophe Saglio. Toutefois, pour
notre projet, ce choix s'est révélé bon. La souplesse
de la solution nous a permis d'être suffisamment réactif
pour traiter la montée en charge. Chose qui aurait été
peut-être plus difficile à gérer si nous étions passer
par un fournisseur ASP."
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[Antoine Crochet Damais, JDNet]
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