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Infrastructure & Chantiers |
JCA:
vers la standardisation des connexions inter-applications
(Partie 1) |
Encore largement limité dans sa première version, JCA devrait constituer à terme l'interface unique de l'univers des serveurs Java. (Lundi
28 janvier 2002) |
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Voir
la deuxième partie de l'article:
Les limites de JCA et les promesses de la version 2.0
Mis
point par Sun, JCA
regroupe un ensemble de spécifications Java qui
décrivent une interface: "Java Connector Architecture".
"A ne pas confondre avec l'acronyme de Java Cryptography
Architecture : une autre interface -également
développée par Sun- conçue pour répondre
à certains enjeux liés à la sécurité",
remarque Marcial Hemery, consultant EAI chez SCI (filiale
du groupe Euriware).
Quel est l'enjeu de JCA ? Poursuivant à la
manière des Web Services le vieux rêve d'une
interopérabilité universelle des applications,
son objectif principal est de définir une couche
de standards permettant à un serveur Java de dialoguer
avec des applications basées sur des technologies
tierces.
D'ores et déjà intégré à
la version 1.3 des spécifications J2EE (Java 2
Enterprise Edition), JCA vise plus concrètement à
faciliter la mise au point d'interfaces de
connexions
et d'adaptateurs (ou connecteurs) standards. "Schématiquement,
les interfaces permettent aux serveurs d'invoquer des
fonctions d'autres applicatifs mises à disposition
par les adaptateurs. Ces deux briques dialoguant entre
elles par le biais d'un langage de contrat, comparable
au protocole WSDL utilisé dans les Web Services,
détaille Marc Boullier, directeur technique chez
Vistali.
Au-delà de l'objectif poursuivi, JCA et les Web
Services sont également comparables en terme d'architecture."
JCA version 1.0 : une interface
JDBC améliorée
La première version de la spécification
JCA ne semble constituer qu'une première ébauche
du projet. "JCA 1.0 se calque sur le modèle
de connectivité de JDBC (Java Database Connectivity).
De la même manière, il propose un vocabulaire
standard assurant l'appel d'une ressource applicative
distante", explique Marcial Hemery. Seule différence
fonctionnelle : alors que JDBC reste cantonné aux
bases de données relationnelles, JCA étend
son mode d'invocation à n'importe quel type d'application
(progiciels, systèmes transactionnels, etc.).
Résultat, JCA 1.0 devrait simplifier le travail
des intégrateurs. Fini les bibliothèques de centaines
de
connecteurs
pour répondre aux caractéristiques technologiques
de chaque architecture d'intégration. D'un côté,
les fournisseurs de serveurs et de solutions d'EAI n'auront
plus qu'à mettre en oeuvre une interface standard
(appelée Common Connection Interface) pour générer
les appels distants et intégrer le langage de contrat
nécessaire. De l'autre, le travail des éditeurs
de solutions se "résumera" au développement
d'un adaptateur unique pour s'ouvrir à l'univers
J2EE. "Grâce à cette grande souplesse,
JCA offrira mécaniquement une plus grande marge
de manoeuvre autour du choix des solutions d'entreprise",
commente Jean-Baptiste Bugeaud, consultant technique chez
Fi
System. Cette couche de standards devrait en effet
limiter les développements propriétaires
additionnels.
Voir
la deuxième partie de l'article:
Les limites de JCA et les promesses de la version 2.0
A
lire aussi:
J2EE
1.3 se prépare à intégrer les Web Services
QUESTIONS-REPONSES
J2EE
en sept questions
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