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Mercredi
6 février 2002
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Pourquoi
Carrefour Belgium a t-il choisi la plate-forme EAI de
SeeBeyond ? Pour accompagner le déploiement de SAP, et en tirer pleinement profit, le distributeur a choisi de l'associer à une solution d'EAI. Retour sur les raisons de son choix. -->
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A lire aussi : le
dossier EAI
Courant 2000, Carrefour
Belgium se lance dans le déploiement d'un ERP
en vue de remplacer ses systèmes centraux, soit
une quarantaine d'applicatifs associés à
des outils de mise à jour en mode différé.
L'objectif du distributeur est alors de s'équiper
d'une solution de traitement de l'information en (quasi)
temps réel, afin d'améliorer les temps de
mise à jour des données métier sur
son système informatique. Après avoir arrêté
son choix sur l'édition du progiciel SAP
destinée au secteur de la distribution (SAP retail),
l'équipe technique de Carrefour Belgium se met
très vite en quête d'un EAI. Une brique qui
selon les responsables du projet se justifie pour deux
raisons principales.
D'une part, divers applicatifs tiers (back office de magasins,
outil logistique, entrepôt de données, etc.) demeurant
en place aux côtés de SAP retail devaient
pouvoir communiquer avec celui-ci. D'autre part, la migration
vers le nouveau système devait s'effectuer par
étape -pour éviter tout risque commercial
notamment. "Il était donc nécessaire
de déployer une solution d'intégration,
commente Michel S 'Jongers, directeur informatique de
Carrefour Belgium. D'où le choix d'une plate-forme
d'EAI : une boîte de connexion qui permettait
aussi de mutualiser des interfaces".
Seebeyond
plutôt que Mercator
Afin
de choisir la solution adéquate, Carrefour Belgium mène
alors un processus d'appel d'offre en plusieurs étapes.
Une
première étude de marché lui permet de pré-sélectionner
divers acteurs. Parmi eux figurent Tibco, IBM, Microsoft,
mais également Mercator et Seebeyond. "Les outils offerts
par ces derniers nous paraissaient les mieux à même de
répondre aux critères définis lors de l'étude des besoins.
A savoir : la connexion SAP, le support de diverses plates-formes
(UNIX, NT, etc.), ainsi que la facilité de développement
et la possibilité de contrôler les flux", pointe Eric
Feron, responsable du projet. Suite aux maquettes réalisées
par ces deux derniers éditeurs, la société
opte finalement pour le second.
Quels sont les points qui ont contribué à faire pencher
la balance ? "La solution de Seebeyond peut être déployée
en environnement distribué (modèle d'architecture
dit "network centric"), ce qui représente un
point critique au vue de l'importance des volumes d'informations
que nous avons à traiter", indique Michel S 'Jongers.
Autre élément en faveur de Seebeyond : son produit prend
en charge à la fois les tâches de transformation et de
transport des messages. L'outil de Mercator nécessitant
quant à lui l'utilisation d'un middleware supplémentaire
(MQSeries, etc.) pour assurer la gestion des transports.
Un
déploiement de plusieurs mois
Tournant
sur des machines Compaq sous Windows 2000, l'EAI de Seebeyond
fait actuellement l'objet d'une phase de
déploiement
qui devrait s'étaler sur plusieurs mois. Pour l'heure,
la solution prend déjà en charge une trentaine
de flux de données. "Il s'agit des plus complexes
mais également des plus lourds (bons de commandes,
données de caisses, etc.) , détaille Michel
S 'Jongers. De par l'importance de leur volume, certains
d'entre-eux ont nécessité d'optimiser le
code de la plate-forme". Dans les prochains mois,
le système devrait intégrer de nouveaux
flux à la fois moins complexes et plus légers
(familles de produits, etc.) pour atteindre à terme
une centaine de types de transactions.
Au delà de la définition de nouvelles normes
propres au monde de l'EAI (tels que les processus métier),
cette nouvelle implémentation aura nécessité
de revoir globalement l'architecture informatique de Carrefour
Belgium. "L'ensemble des flux transitant par la même
plate-forme, celle-ci fait désormais l'objet d'une
attention particulière en terme de sécurité",
indique pour l'exemple le responsable.
Sur la question du
retour sur investissement du projet, les représentants
de la société insistent sur l'amélioration
de la rapidité de mise à disposition de
l'information : "une performance qui a un rapport
direct avec celle de la distribution des produits en magasins",
indiquent-ils en citant le flux tendu et la réduction
du volume de marchandises manquantes.
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[Antoine Crochet Damais, JDNet]
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