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Relation-Client |
Content
Center prend pied dans la gestion de contenu généraliste |
Issue du rachat d'Open Market, cette offre de divine initialement destinée aux médias a su convaincre plusieurs grands comptes. (Lundi
18 février 2002) |
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Rachetée
en octobre 2001 par divine,
Open Market construit son offre d'origine autour d'une
plate-forme de gestion de contenu Web. Intégrée
depuis dans la gamme de produits de l'éditeur de
Chicago, cette solution -toujours appelée Content
Center- gagne ses lettres de noblesse
en
ciblant d'abord le secteur de la presse. Dans les années
qui suivent son lancement en 1997, elle cumule les références
dans ce domaine -parmi lesquelles le New
York Times, le Washington
Post, le Financial
Times, ou encore Le
Figaro. "En 1999, Open Market prend le virage
de la gestion de contenu d'entreprise généraliste
qui à l'époque représentait déjà
près de 98% du marché du content management
(dixit Forrester)",
commente Claude Cosson, responsable de divine en France.
Une stratégie qui semble avoir plutôt bien
réussi puisque deux ans après ce revirement Content
Center est en production chez plusieurs grands comptes
-dont le Crédit Lyonnais, France Télécom
ou La Caisse des Dépôts. Sur le nouveau segment,
le produit est aussi bien utilisé pour des intranets
(40%), des extranets (30%) que des sites Web (30%).
De
la création à la diffusion
En amont, Content Center
propose deux modes d'acquisition des contenus :
l'un s'appuie sur des interfaces de saisie, l'autre sur
des connecteurs permettant d'accueillir des données
en provenance de systèmes d'entreprise (ERP, etc.)
ou de bases de données externes (AFP, Reuters,
etc.). "Les informations ainsi entrées sont
décrites dans un format de description XML",
complète Claude Cosson. Le workflow se poursuit
avec des interfaces de composition dont la fonction
principale est de définir les contenus types (menus,
textes, images, etc.) section par section. Des feuilles
de style XSLT assurant quant à elles leur publication
sous forme de pages via différents terminaux (Web
, WAP, etc.). "Ce positionnement nous éloigne
de Tridion
ou d'Interwoven
-qui offrent plutôt des 'usines à pages'-
et nous rapproche d'acteurs comme Vignette",
poursuit le porte-parole.
Ensuite, diverses fonctions
de ciblage interviennent éventuellement pour
associer un contenu particulier à une population
donnée de visiteurs. Depuis l'heure de la journée
à
l'historique de navigation en passant par la reprise de
profils déclarés : une vingtaine de
règles viennent ainsi nourrir un moteur de personnalisation.
Enfin, Content Center est livré avec un module
de diffusion. Principal avantage de cet outil : "il
dissocie la plate-forme de gestion de contenu en tant
que telle -sur laquelle sont stockées les versions
antérieures et versions futures des sites- du système
de diffusion, qui ne contient que l'édition de
production. Et Claude
Cosson d'ajouter sur ce point : "comme il s'agit
du même socle applicatif dans les deux cas, les
possibilités de pré-visualisation sont forcément
moins aléatoires".
Intégration
à WebSphere, iPlanet et WebLogic
Depuis l'élargissement
de son positionnement, Content Center a été
complété d'un éditeur HTML visuel,
initiative qui vise principalement à faciliter
les opérations de modifications du site Web définitif.
Désormais, le produit est également intégrer
à Word. Objectif : autoriser la création
de contenu textuel depuis le fameux logiciel bureautique.
S'appuyant sur
les spécifications J2EE (Java 2 Enterprise Edition),
Content Center s'intègre aux serveurs d'applications WebSphere
(IBM),
iPlanet (Sun) et WebLogic
(BEA). Un choix technologique
qui permet au produit de tirer partie des connecteurs
et des systèmes de mise en grappe mis au point
par les trois éditeurs. Tournant sous Windows NT,
Solaris et AIX, Content Center dont le prix avoisine les
46 000 euros par CPU fait l'objet d'une politique
de prestations de services indirecte par le biais de partenaires
intégrateur (Cap Gemini, Accenture, Valoris, Fluxus,
etc.).
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