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Mercredi 27 mars 2002
Pourquoi Scoot France migre son infrastructure logicielle sur BEA WebLogic Après avoir mené une étude comparative, l'annuaire en ligne a a abandonné Websphere au profit du serveur d'applications de BEA. -->
          
En juillet 2001, le célèbre annuaire en ligne Scoot.com alors en manque de liquidités décidait de céder sa participation de 50% dans Scoot Europe à son partenaire Vivendi Universal. Ce dernier se retrouvant mécaniquement propriétaire de 100% du capital de la société. "Nous dépendions jusqu'alors des choix techniques de Scoot.com. Afin de continuer à faire évoluer notre plate-forme, il était par conséquent nécessaire de mettre en place notre propre pôle informatique", commente Xavier Laurent, directeur du système d'information de la filiale française de Scoot Europe. Dans les mois qui suivent, Scoot France lance deux principaux projets : la refonte de son moteur de recherche autour de la technologie Exalead d'une part, et le développement de cinématiques de présentation adaptées à ses canaux Web et Minitel ainsi qu'à son centre de contacts -une prestation confiée à Cegetel.

Parmi les critères, le support effectif de J2EE
Scoot France hérite à l'origine de l'architecture de Scoot.com, soit un serveur WebSphere 3.5.4 (IBM). "Peu stable dans l'environnement informatique de Scoot, cette application nécessitait d'effectuer des relances régulières, ce qui nous posait des problèmes de disponibilité tout en nécessitant la mobilisation d'une partie de l'équipe technique en permanence", pointe Xavier Laurent. Autre faiblesse avancée : une certaine "lenteur" du serveur à exécuter les tâches de gestion des pages Web dynamiques -les reconstructions finales notamment. D'où la décision de Scoot France de migrer sa logique applicative vers un socle jugé plus sûr.

Après avoir passé au crible plusieurs solutions (dont l'application Open
Source Tomcat), la société opte finalement pour WebLogic. "Un test comparatif mené trois semaines durant nous a montré qu'il réagissait mieux que WebSphere aux montées en charge importantes", indique le porte-parole. Pour un même nombre de requêtes simultanées, des temps de réponses inférieures de 15% sont constatés, dixit l'intéressé. Parallèlement aux résultats de ce benchmark, les techniciens de Scoot France relèvent un support plus fin des spécifications J2EE (Java 2 Enterprise Edition) par WebLogic, ainsi qu'une meilleure capacité de celui-ci à voir sa couche applicative évoluer ou accueillir de nouveaux composants. Dernier constat: à la différence du serveur d'IBM, celui de BEA s'interface avec HP OpenView, outil choisi par Scoot pour assurer le suivi de la qualité de service de sa plate-forme.

"Nos techniciens ne se lèvent plus la nuit"
Centre de contacts, Minitel et site Web. Pour chaque application mise en oeuvre, Scoot France déploie deux serveurs frontaux qu'il couple à deux serveurs d'applications équipés de fonctions d'équilibrage de charge. Le tout tournant sous Windows NT sur des machines Compaq. Equivalent à un troisième tiers, le moteur de recherche est exécuté sur une machine différente (sous Unix). "WebLogic se charge de formater les flux XML que lui renvoie le moteur Exalead dans des modèles de présentation adaptés à chacun des terminaux -HTML et Videotext (minitel) notamment", complète Xavier Laurent. L'exécution des feuilles de style XSL pour la mise en oeuvre de ce processus est assurée par l'environnement Cocoon (projet Apache). Par conséquent : nul besoin d'utiliser des composants EJB (Enterprise Java Bean) pour faire le lien entre les différentes briques. Au total, seuls les composants Servlets et JSP (Java Server Pages) de WebLogic sont utilisés -dans la gestion de l'affichage final en particulier.

"L'ensemble de la couche applicative a été développée sous WebSphere [en environnement Cocoon], précise Florian Grousset, l'un des responsables techniques de Scoot France. Le portage sous BEA WebLogic s'est effectué sans problème". En tout et pour tout, le passage sous le nouveau serveur aura demandé deux semaines : soit environ une semaine de migration technique et quelques jours de tests nécessaires pour stabiliser quelques erreurs de pages en marge. "Au final, nous disposons d'une application plus souple. Et surtout nos techniciens ne se lèvent plus la nuit", conclut Xavier Laurent.
[Antoine Crochet Damais, JDNet]

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