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Expériences
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Mardi
9 avril 2002
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Comment
l'Institut Pasteur a bâti son portail documentaire autour
de Verity K2
Bases de données locales, systèmes de fichiers, sites Web distants... : l'institut veut mettre en place un système de recherche multisource. -->
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Confronté fin 1999 à
la problématique de la réinformatisation de sa
médiathèque, l'Institut
Pasteur lance début 2000 une réflexion
autour des méthodes de diffusion des données
scientifiques relatives à ses thèmes de
recherche. Une étude qui aboutit quelques mois
plus tard au lancement d'un projet de portail documentaire.
Objectif principal de la future plate-forme:
se doter d'une interface de recherche unique qui couvre
à la fois certaines bases de données et
systèmes de fichiers propres à l'institut
mais également plusieurs sites Web externes. "Destiné
dans un premier temps à un usage interne, cet outil
devait également comporter des fonctions de personnalisation
par groupes d'usagers pour permettre à nos chercheurs
de partager les ressources documentaires mis à leur disposition",
commente Emmanuelle Jannes-Ober, chef de projet du portail
de l'Institut Pasteur. Suite à un déploiement
en mode intranet, le cahier des charges du projet prévoyait
également l'ouverture de l'application à
diverses communautés de chercheurs dans le monde
ainsi qu'au grand public. "Deux cibles qui comme
on va le voir nécessitent une démarche sensiblement
différente", ajoute le chef de projet.
Le choix s'arrête
sur le couple Qwam/Verity
Afin de sélectionner la solution
adéquate et le prestataire le mieux placé
pour l'accompagner lors de la phase de mise en oeuvre,
l'Institut Pasteur se lance dans une consultation. Communiqués
par diverses sociétés de services (dont
Cadic
et Qwam
System) et éditeurs d'applications, les dossiers
de propositions retenus recommandent notamment la solution
de recherche de Convera
(1 offre), les outils de Verity
(5 offres) et les produits de portails et de recherche
d'Hummingbird
(1 offre). "Contrairement à celui de Convera
(RetrievalWare), le moteur de recherche de Verity s'accompagne
d'utilitaires de gestion de portails [avec Portal One]",
indique notamment Emmanuelle Jannes-Ober pour justifier
le choix de K2 Enterprise. Côté prestataires,
l'institut opte pour Qwam System. Un préférence
qui s'explique en particulier par l'expérience
de cette société en matière de déploiement
de produits Verity et d'intégration de bases documentaires
payantes -via le module Qwam
e-content server en particulier. Autres
éléments en faveur de ce prestataire: la
proposition de tarifs négociés ainsi que
la garantie d'un transfert de compétences en direction
des équipes techniques de l'institut de recherche.
L'intégration
de sources de contenus diverses
Initié
en mai 2001, le déploiement de la plate-forme devait être
achevé, selon nos sources, le 11 avril dernier par le
lancement effectif du portail. Installé sur une machine
Sun tournant sous UNIX (Solaris), son socle applicatif
associe le moteur de recherche Verity K2 à différents
modules de la suite Portal One du même éditeur, outils
qui assurent notamment les tâches de gestion de groupes
d'utilisateurs. Côté intégration, certaines fonctions
de Verity ("crawler" et "spider") se chargent d'effectuer
directement les recherches sur des sources distantes ou
de réindexer les sites Web jugés critiques. Quant aux
transactions relatives aux bases de données commerciales,
elles sont gérées par Qwam e-content server. Une connexion
tierce ouvrant pour finir un canal vers le système de
gestion de la médiathèque: une application basée sur le
logiciel Exlibris de Cadic. "Nous nous sommes finalement
plus appuyés sur Verity K2 que sur Portal One -que nous
n'utilisons pas en tant que tel-, souligne Emmanuelle
Jannes-Ober. Au total, le montage s'est révélé assez complexe.
L'enjeu consistait notamment à faire collaborer deux prestataires
sur un même projet".
Vers
une solution de recherche en langage naturel
Recherches
multilingues, prise en compte du vocabulaire scientifique
et de la synonymie: le portail s'adosse d'ores et déjà
à une batterie de dictionnaires Verity pour s'adapter
à une problématique métier toute particulière. "Nous leur
avons adjoint la base terminologique de l'INIST (Institut
de l'Information Scientifique et Technique)", ajoute-t-on
à l'Institut Pasteur.
Quelles seront les évolutions
de cette première mouture ? Dans les mois qui viennent,
l'application devrait accueillir une couche de traitement
linguistique supplémentaire. "Son but sera d'abord d'améliorer
la gestion des demandes saisies par un public plus large,
mais également de faciliter l'élaboration d'un plan de
classement -notamment en vue de catégoriser les résultats
de requêtes ou de proposer des fonctions de recherche
thématique", confie Emmanuelle Jannes-Ober. Afin de répondre
à ces besoins, l'équipe de projet compte compléter
le moteur de recherche d'un outil d'analyse du "langage
naturel". Parmi les produits entrant dans ce champ, elle
prévoit déjà d'étudier les offres d'éditeurs comme Albert
ou Lexiquest.
Après cette nouvelle phase, le portail devrait ensuite
s'acheminer vers une ouverture sur le Web...
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Mine |
[Antoine Crochet Damais, JDNet]
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