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Relation-Client |
Avec
Content Management Server, Microsoft s'attaque à la gestion
de contenu Web |
La solution de la firme s'adosse à un workflow articulé autour d'un système de contribution visuel en mode Web. (Jeudi
25 avril 2002) |
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A lire aussi :
Dossier: Gestion
de contenus Web: attention, terrain mouvant !
Après le lancement
de ses solutions d'e-procurement (Microsoft Solution for
Supplier Enablement) et d'intranet (Microsoft Solution
for Intranet), le géant de Redmond
poursuit
sa stratégie de développement métier
avec le lancement d'un outil de gestion de contenu Web.
Baptisé Content Management Server (CMS), il inaugure
l'entrée de Microsoft
sur un terrain déjà bien occupé...
CMS s'adresse à l'ensemble des sociétés,
principalement les grands comptes et les grosses PME,
qui cherchent à déployer une plate-forme
de gestion de contenu Web -que ce soit autour de projets
de sites Web que d'intranets et d'extranets. On en concluera
qu'il s'agit d'une solution généraliste,
dont le déploiement peut nécessiter selon
les cas l'intégration de briques supplémentaires,
comme Microsoft Commerce Server 2000 pour la gestion de
catalogues ou Microsoft Biztlak Server pour la mise en
oeuvre de connexions avec d'autres systèmes d'entreprise.
La
mise en oeuvre d'un workflow de publication
Le coeur de
Content Management Server est constitué d'un workflow
de publication en mode Web, incluant étapes de
création, de modération et de publication
de contenu. En amont du processus, les utilisateurs accèdent,
en fonction de leurs rôles, à divers modèles
de présentation (HTML ou XML). "La création
de ces templates doit être pris en charge par un
autre outil, tel que l'éditeur Front Page [Microsoft].
En revanche, c'est CMS qui gère directement l'arborescence
du site Web final", commente Jean-paul Gomes, responsable
produit chez Microsoft France.
Un éditeur visuel permet ensuite aux contributeurs
d'ajouter des contenus (textes, images, vidéos,
etc.) au sein de templates, et ceci en fonction des champs
qu'ils ont le droit de modifier. Pour l'occasion, le navigateur
Web est complété d'un menu offrant diverses
commandes (copier coller, saisie, etc.). Suite à
cette étape, interviennent les diverses actions
d'approbations qui précédent la phase de
publication -en direction du serveur de diffusion. "La
livraison peut s'effectuer à la fois en direction
de terminaux Web et d'assistants personnels, précise
le porte-parole. Pour ce faire, le workflow intègre une
fonction assurant l'adaptation des données au format
approprié."
La
gestion de sites multi-lingues...
Les fonctions
évoquées jusqu'ici semblent finalement assez
peu originales comparées aux caractéristiques
offertes par la plupart des outils de gestion de contenu
Web du marché. Ce qui l'est sans doute plus réside
dans les capacités de CMS à gérer les sites
multilingues ou encore à réutiliser un même
contenu, en l'intégrant à plusieurs sites
Web par exemple. Autre originalité: le support
de la technologie des Web Services -dont Microsoft se
présente comme l'un des principaux portes-drapeaux.
Tournant sous Windows 2000, Content
Management Server dont le prix s'élève à
49 000 euros par processeur (tarifs d'entrée
conseillé par Microsoft) s'adosse à la base
de données SQL Server .Net. "Une interface
de programmation d'applications (API) permet de faire
le lien entre le langage de script utilisé par
le produit, soit ASP .Net (Active Server Pages .Net),
et les contenus stockés dans la base", précise
t-on chez Microsoft. Un mécanisme, qui s'exécute
de manière transparente pour les différents
intervenants.
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