Un chiffre d'affaires qui a
doublé en un an, une pénétration
des marchés français et anglais jugée
bonne, mais une expansion plus délicate que prévu
aux Etats-Unis. C'est avec ce bilan que Calendra, éditeur
de solutions de gestion des annuaires a sollicité
ses investisseurs (3i, I-Source, SPEF et Ventech Natexis).
Résultat, deux millions d'euros collectés.
"Il s'agit d'une levée partielle, précise
Grégoire Michel, directeur marketing. En juin,
d'autres fonds seront très probablement levés
auprès d'un nouvel entrant".
Avec ce nouveau tour de table l'éditeur entend
poursuivre deux objectifs principaux: atteindre l'équilibre
et devenir un
acteur
enfin reconnu aux Etats-Unis. Pour l'heure, Calendra
a manqué de chance dans son acostage du Nouveau
Continent. Arrivé sur ce marché un mois
avant les événements du 11 septembre,
l'éditeur a évidemment souffert de la
conjoncture. Mais pas seulement: l'acteur d'origine
française doit aussi affronter des concurrents
américains sur ses différents segments
de marché: l'annuaire d'entreprise, la gestion
des identités ou encore l'e-provisioning (gestion
de l'allocation des ressources en fonction des profils).
Sur le segment de la gestion des identités, Calendra
fait face par exemple à des acteurs bien implantés
comme Oblix ou Netegrity. Et compte donc investir en
marketing opérationnel pour accroître sa
visibilité. Dans ce marché aux contours
incertains, Calendra semble toutefois disposer d'un
avantage. "Nous savons précisément
ce que nous ferons et ce que nous ne ferons pas, affirme
Grégoire Michel. Nous ne toucherons pas au SSO,
aux PKI ou à des technologies qui nous rapprocheraient
de l'EAI. Dans ces domaines, nous miserons sur des partenariats.
En revanche, nous allons monter en puissance sur l'e-provisioning".
A cette fin, les 26 ingénieurs de la R&D
(sur un effectif de 70 collaborateurs) préparent
pour la mi-septembre une version du produit qualifiée
de "majeur". Au menu notamment, un moteur
de workflow, brique indispensable pour animer un outil
d'e-provisioning.
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