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Expériences / Site web
Jeudi 30 mai 2002
Discountis ou les Web Services en avant-première Avec une plate-forme adossée à des technologies comme Java et XML et un fonctionnement en mode "entreprise étendue", Discountis a presque naturellement glissé vers les Web Services. -->
          

Fin du mois d'avril 2000: à l'heure où de nombreux sites se lancent dans le déploiement de coûteux progiciels e-business (Vignette, Broadvision), Discountis, spécialiste du crédit immobilier en ligne, arrive sur le marché avec une approche plutôt originale: la plate-forme élaborée s'apparente en fait à un vaste développement spécifique: servlets Java, JSP, feuilles de styles CSS et XML constituent les ingrédients de base. Deux ans plus tard, Pierre-Loïc Raynaud, directeur technique, ne regrette aucun de ces choix. Pour preuve: après plusieurs évolutions la plate-forme fonctionne toujours avec ces mêmes ingrédients. Et c'est en s'appuyant sur ces briques que le courtier a développé sa gamme RealTime, un ensemble de services Web destinés aux banques en quête d'outils en ligne pour le scoring et le suivi des dossiers de prêts.

En 2000, six personnes avaient travaillé quatre mois durant
pour développer la V1.0. Depuis, l'évolution de cette infrastructure est assurée en interne par une équipe de trois personnes, le directeur technique (codeur à ses heures) compris. Objectif principal de ce développement: tenir la promesse de fournir à l'internaute en quête d'une offre de crédit non pas une simple simulation mais une proposition ferme au regard des informations communiquées. Un objectif qui nécessite de faire des banques des partenaires actifs de la plate-forme Discountis. En d'autres termes, le courtier en ligne a dû d'emblée concevoir son système d'information comme celui d'une "entreprise étendue".

La chaîne de traitement d'un dossier à travers la plate-forme comprend plusieurs maillons. L'ensemble est soutenu par une architecture qui combine le serveur web Apache, le serveur de servlets et JSP Tomcat, le serveur applicatif JBoss et la base de données DB2 d'IBM. Les interactions avec celle-ci s'effectuent via l'interface JDBC. Quant au traitement des flux XML, il s'appuie sur l'API SAX. Après une première vérification de la cohérence des données, le dossier rempli par l'internaute, est transmis à un premier module, le Financial Planner, qui s'occupe d'examiner comment les offres de prêts annexes (prêt à taux 0, prêt employeur...) peuvent compléter l'offre. Un deuxième module, le "Bank Pool Profiler" opère alors un premier tri parmi les banques partenaires de Discountis (inutile d'envoyer un dossier à une banque qui n'est pas présente dans la zone géographique du prospect).

Ce n'est qu'ensuite que le dossier est transmis aux banques à proprement parler. Chaque banque partenaire dispose en effet de sa propre "Scorebox": un moteur d'évaluation des dossiers totalement paramétrable. Chaque banque puise dans un catalogue de règles, sélectionne celles qui l'intéresse, définit les valeurs-seuil et élabore ainsi les conditions pour lesquelles un dossier se soldera par un feu vert (production d'une proposition), orange (proposition soumise à des conditions qui reste en suspens) ou rouge (le dossier ne rentre pas dans les conditions définies).

Si ces "Scorebox" sont pour l'heure physiquement hébergées sur la plate-forme de Discountis, elles ont d'emblée été conçues pour être entre les mains des banques. D'où le choix d'un interfaçage souple avec le reste de la plate-forme. "Nous avons défini notre propre schéma XML pour structurer les échanges d'informations entre les Scorebox et le reste du système", précise Pierre-Loïc Raynaud. Des flux XML sur Http pour invoquer des traitement distants donc. Autrement dit, des Web Services avant l'heure.

Ce couplage lâche s'avère en adéquation avec l'activité de Discountis. "Nous faisons du scoring pas, de la transaction, poursuit le directeur technique. C'est pourquoi nous n'avons pas ressenti le besoin de déployer un bus logiciel sophistiqué qui garantisse l'arrivée à bon port des dossiers. Si une Scorebox ne répond pas au-delà de 5 secondes pour une raison ou une autre, elle passe son tour, voilà tout !". Une fois les Scorebox intérrogées (les traitements sont parallelisés), les réponses récoltées sont hiérarchisées par le moteur de Discoutis qui applique à toutes les offres le même calcul du TEG (Taux Effectif Global) pour les départager.

Vu l'architecture déployée, il n'est pas étonnant que Pierre-Loïc Raynaud se soit penché sur des protocoles comme Soap et WSDL. "Tout en poursuivant sa stratégie B to C, Discountis entend proposer aux banques les outils que nous avons développer depuis deux ans et qui composent notre 'Realtime Office'. Or, dans les cahiers des charges que nous recevons, les demandes de conformité à un protocole comme Soap commencent à apparaître." Dans la version 3, qui sera en gestation dans le courant de l'été, Discountis compte donc ajouter Soap au menu des interfaces disponibles pour la Scorebox. "Ce ne sera pas un travail énorme: il s'agit juste d'assimiler une autre grammaire XML", précise le directeur technique. Une grammaire qui permettra à Discountis de confirmer son statut d'entreprise étendue.

[Cyril Dhenin, JDNet]

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