Sécurité
SAML : futur standard de sécurisation des Web Services ?
RSA, Microsoft, Sun, etc. De nombreux éditeurs ont annoncé leur volonté d'implémenter la spécification du consortium OASIS... Certains proposent déjà des solutions. (Mercredi 21 août 2002)
     
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La plupart des experts s'accordent à le dire : le principal frein au développement des Web Services concernent les questions de sécurité. Conçu pour assurer l'intégration d'applications sans être intrusifs pour les systèmes en présence, les Web Services, même si leur sphère d'implémentation reste souvent cantonnée à un périmètre interne, sont conçus à l'origine pour offrir des méthodes standardisées d'invocation de services distants... voire de dialogue entre ces derniers. En clair, il s'agit ni plus ni moins d'une technologie d'intégration B to B.

Seul obstacle au tableau : les spécifications constituant le socle des services Web, soit SOAP (pour l'échange de données) et WSDL (pour l'invocation de composants), ne prennent pas en charge les problématiques de sécurité. Entendez par là la gestion de l'intégrité des transactions, mais également l'authentification et le chiffrement des informations. Des points qui se révèlent pourtant particulièrement sensibles en vue de déployer une infrastructure d'intégration impliquant fournisseurs, partenaires et clients. Pour palier à ce manque, plusieurs éditeurs se sont lancés dès l'été 2001 dans une course aux propositions (voir le tableau ci-dessous). Chacun avançant sa solution sans se soucier, dans un premier temps du moins, de la cohérence des projets : un élément pourtant essentiel en vue d'aboutir à l'émergence d'un standard. Pour l'heure, il semble que les contours d'une voie commune se précise peu à peu. Son nom : SAML.

Vocabulaire XML
Considéré par le Gartner comme "un facteur important de maturation des produits d'administration des droits d'accès sur Internet", SAML (pour Security Assertions Markup Language) est élaboré courant 2001 sous l'égide du consortium OASIS. Netegrity, Bowstreet, Commerce One, Verisign, webMethods, etc. Issus des mondes de l'intégration et de la sécurité, ses supporters sont nombreux. Quel est l'objectif de SAML ? Il a principalement pour but de faciliter l'interopérabilité entre outils d'authenfication sur Internet, en couvrant à la fois les utilisateurs finaux mais également les services applicatifs. Pour ce faire, il s'adosse à un vocabulaire et un format de messages XML pour effectuer des échanges d'identités - le tout est capable de transiter par divers réseaux (SMTP et HTTP notamment). "De cette façon, il sera plus aisé par exemple de mettre en oeuvre une procédure de Single Sign On (SSO ou login unique) pour accéder à un ensemble de sites", nous expliquait Marc Chanliau, chef produit chez Netegrity.

Les implémentations se multiplient
Au fil des mois, le rang des partisans de SAML s'est largement étoffé. Déjà, une douzaine d'éditeurs, parmi lesquels on compte rien moins que Novell, Baltimore Technologies, Netegrity ou encore RSA Security, ont déjà rendu leur produit de gestion des droits utilisateur conforme au langage de l'OASIS. Seul grand absent de cette liste : Tivoli. Au côté des acteurs positionnés sur le segment de la sécurité, plusieurs géants de l'édition logicielle ont également apporté leur soutien au projet. Alors qu'IBM et Sun commercialisent déjà des outils fidèles à SAML, Microsoft a annoncé récemment qu'il prévoyait d'intégrer la spécification à la plate-forme .Net ainsi qu'à son service d'authentification mutualisée (.Net My Services). Une initiative qui contribue à rapprocher ce dernier d'un projet concurrent lancé par Sun sous le nom de Liberty Alliance... SAML fait son chemin.

Transaction/Sécurité

Transaction

SOAP-RP (Microsoft) Là où SOAP impose une couche de transport unique de bout en bout, SOAP-Routing Protocol fournit le support d'une grande variété de protocoles réseau (TCP, UDP, http, etc.) en permettant de les combiner.
WS-Transaction (Microsoft) XML Web Services Transaction Language vise à garantir l'intégrité de transactions exécutées via les Web Services. Il devrait être prochainement être soumis par Microsoft à un organisme de standardisation.
BTP (OASIS) Initié par BEA, Business Transaction Protocol gère l'intégrité des transactions longues et complexes.
Sécurité SAML (OASIS) Protocole couvrant les problématiques d'authentifications et d'habilitations des transactions SOAP.
XKMS (IETF) XML Key Management Specification a pour but de standardiser la manière de décrire infrastructures à clefs publiques (XKMS).
XACML (OASIS) Access Control Markup Language définit un schéma pour décrire les politiques de droits d'accès à des objets XML.
WS- Security (Microsoft) Conçu pour intégrer diverses spécifications tierces (XKMS, XrPM, etc.) , Web Services Security -qui est en cours d'élaboration- offre des fonctions d'autorisation d'accès et de chiffrement des échanges.
[Antoine Crochet Damais, JDNet]
 
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