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Infrastructure/Chantiers |
Panorama
des bases de données Open Source |
Au côté de poids lourds comme PostgreSQL et mySQL, plusieurs projets font figure d'alternatives. Parmi eux, on compte des initiatives autour de XML (Jeudi 22 août 2002) |
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DB2 (IBM),
Oracle9i (Oracle),
SQL Server (Microsoft),
Sybase ASE (Sybase),
etc. Aux côtés des éditeurs de solutions
propriétaires, le terrain de l'Open Source - dans
lequel nous considérons les logiciels libres, mais
aussi tout autre outil dont le code est ouvert -
a lui aussi largement investi le créneau des bases
de données.
Parmi
les projets qu'il fédère dans ce domaine,
on compte principalement les initiatives MySQL et PostgreSQL.
De l'avis de la plupart des experts, il s'agirait en effet
des deux bases de données Open Source les plus
utilisées au monde. Dans le panorama proposé
ici, nous distinguerons les applications XML des outils
relationnels, catégorie dans laquelle entrent ces
deux poids lourds.
Les bases de données relationnelles
Petit rappel : les bases de données relationnelles,
qu'elles soient Open Source ou non, s'appuient traditionnellement
sur un système de gestion de base de données
(SGBD) pour organiser les éléments d'information
(fichiers, textes, images, etc.) au sein d'une structure
de tables liées entre elles. Une galaxie de contenus
qu'elles rendent accessibles depuis des applications clientes
par le biais de langages de requêtes - exécutées
via des interfaces (telles que ODBC et JDBC). Pour l'heure,
le vocabulaire le plus employé pour l'interrogation
de bases de données demeure le langage SQL (pour
Structured Query language).
Les bases de données XML
Certaines
communautés Open Source se sont lancées
dans des projets de bases de données XML natives.
Cette catégorie d'outils qui est bâtie autour
d'un référentiel de contenu décrit
et structuré en XML (via des DTD ou des schémas
XML principalement) est accessible grâce à
des requêtes dans ce même format - qui tirent
parti de vocabulaires spécifiques tels que XQuery
et XPath. On note cependant qu'à l'instar de l'univers
propriétaire les applications Open Source (voir
le panorama sur le sujet) ne sont pas légion
sur ce segment.
Base
de données relationnelles
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Solutions
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Recommandations
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MySQL |
Relativement
simple en termes fonctionnels, MySQL n'en reste
pas moins une base de données forte d'une
capacité de montée en charge particulièrement
performante. Elle est recommandée pour le support
d'applications tolérant les pannes, tels
que des sites Web ou des bases de contacts par exemple. |
PostgreSQL |
Protection des données et des référentiels,
gestion de l'intégrité des opérations,
programmation de procédures stockées, etc. Ces outils
possèdent plusieurs fonctions que MySQL réalise
moins bien ou pas du tout. Des éléments supplémentaires
qui leur permettent de supporter plus facilement
des applications industrielles nécessitant une structure
et des procédures métier plus complexes. A la différence
de MySQL, PostgreSQL, SAPDB et Interbase exigent
néanmoins un travail d'optimisation important. |
SAP DB
(SAP) |
Interbase
(Borland)
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Base
de données XML
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eXist |
Ces
solutions qui permettent de structurer des données
au format XML supportent divers modes de requêtes
dans ce langage : Xpath, XML:DB ainsi que SOAP
pour la gestion des Web Services. |
Apache
Xindice |
PostgreSQL : la rolls des bases de données
Open Source
"PostgreSQL
se situe au niveau d'applications propriétaires comme
Oracle9i ou DB2, insiste David Barth, responsable du pôle
infrastructure de la société de services Idealx.
Il est vrai que cet outil n'intègre pas de manière native
certaines fonctions proposées par ces bases de données
relationnelles : la reconstitution de liaisons père/fils
en cas de cassure dans une structure hiérarchique par
exemple. Et David Barth de préciser : la création de procédures
stockées permet néanmoins de palier ce manque". Une fonction
qui assure également le lancement d'actions en chaîne,
en vue notamment de faciliter les mises à jour - ce qui
se révèle particulièrement intéressant pour gérer une
prise de commandes par exemple.
Au delà de ces quelques limites,
PostgreSQL avancerait cependant
de nombreux avantages. Directement intégré
à certaines distributions (comme Debian ou Red
Hat), il offrirait en particulier un mode d'installation
relativement aisé à mettre en oeuvre. Ses
capacités de lecture et d'indexation le placerait
en outre au même niveau que les outils propriétaires
cités ci-dessus. Dernier point fort souvent évoqué :
la performance de son système d'exécution
de procédures stockées. "Celui-ci facilite
grandement les migrations en provenance d'autres bases"
conclut-on chez Idealx.
SAPDB
et Interbase : un couple plus jeune
A la différence de PostgreSQL, SAP DB
et Interbase ont débarqué plus récemment
dans le monde des codes Open Source. Le premier
a été lancé il y a un peu plus
d'un an par SAP
en vue d'offrir une alternative aux bases de données
propriétaires. Quant au projet Interbase,
il est l'initiative de Borland.
"Techniquement, ces deux applications semblent
assez comparables à PostgreSQL, commente
David Barth. Elles demeurent malgré tout
encore assez peu utilisées dans l'univers
Open Source, ce qui constitue leur faiblesse". |
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