Serveurs web, bases de données,
sécurité... ou le trio de tête des
utilisations du logiciel libre d'infrastructure en entreprise
(hors la catégorie particulière développement
/ serveurs d'application). C'est l'un des enseignements
de l'enquête en ligne conduite sur le JDNet Solutions
au mois d'août 2002. Rappelons que la méthodologie
d'une telle enquête implique que les 138 réponses
qualifiées recueillies ne représentent pas
l'ensemble des entreprises, mais la fraction d'entre elles
la plus concernée par le logiciel libre (à
savoir des entreprises du secteur high-tech, dans près
de la moitié des cas).
Apache
et MySQL sont les outils libres les plus utilisés
Plus
des deux-tiers des répondants font usage d'un serveur
web libre - Apache, pour une écrasante majorité,
Roxen très marginalement - et, parmi eux, plus
de la moitié (53%) en font un usage exclusif, un
chiffre qui monte à 85% si l'on considère
les répondants qui utilisent Apache principalement.
Par ailleurs, près de
60% des répondants gèrent tout (dans 44%
des cas) au partie (plus de 50% des bases dans 72% des
cas) de leur bases de données avec un SGBD libre
(MySQL est cité dans 90% des cas, suivi de PostGreSQL,
cité dans 27% des cas).
Sécurité:
firewalls et IDS dominent
Enfin, le domaine de la sécurité est principalement
adressée par les outils de filtrage - concernant
45% des utilisateurs ayant répondus à
l'enquête - que sont IPchains, Netfilter / IPtable,
Squid (les trois plus souvent cités)... Précisons
que les firewalls libres - quels qu'ils soient
- sont utilisés de manière exclusive dans
60% des cas.
49% des répondants font usage d'un outil libre
de sécurité dans l'un des domaines suivants:
systèmes de détection d'intrusion (49%
d'entre eux soit un peu moins de 25% du total des répondants),
outils d'audits de vulnérabilité (20%
du total), PKI (12% du total), et SSO (11% du total).
Mais ces chiffres ne racontent pas toute l'histoire de
l'utilisation d'outils libres d'infrastructure: viennent
en effet s'ajouter les serveurs de fichiers et de messagerie.
Respectivement 37 et 44% des répondants les utilisent,
de manière exclusive pour 43% (respectivement 53%)
d'entre eux.
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