Infrastructure/Chantiers
La gestion de la performance
Comment éviter de perdre de l'argent dans de coûteux disfonctionnements informatiques ? Essentiellement par des sondes, des outils d'administration et de diagnostic. (Lundi 16 septembre 2002)
     
Sommaire du dossier

Introduction

Première partie: Construire un réseau de sondes

Deuxième partie: La révolution "end user"

Troisième partie: La prévention par les tests

Quatrième partie: L'art du diagnostic

Cinquième partie: Panorama du marché

L'aventure de la gestion des performances commence en 1967 : "les premiers outils étaient réservés aux meilleurs d'entre-nous : ils permettaient de savoir si le processeur, le disque dur et la mémoire vive fonctionnaient en bonne intelligence. Rien à voir avec les outils de 2002, et qui s'en plaindrait ? La gestion des performances est sortie de sa tour d'ivoire et son champ d'application s'est radicalement élargi" explique Hervé Dhelin, Directeur Marketing de Mercury France.

Trois grandes applications
La gestion des performances a désormais un objectif ambitieux : éviter aux entreprises de perdre du temps et de l'argent dans de coûteux disfonctionnements informatiques. Pour y parvenir, elle agit de trois façons : elle prévient les problèmes, elle résout ceux qui se posent, et elle permet d'optimiser l'infrastructure - pour faire mieux avec la même chose par exemple.

La première famille d'outils tente de prendre les problèmes à la racine. Elle opère de deux façons : en résolvant les erreurs d'administration avant qu'elles ne prètent à conséquence, et en poussant les systèmes d'information dans leurs derniers retranchements pour vérifier qu'ils tiennent la route - on parle alors d'outils de test. Prenons un exemple : un DSI peut simuler un grand nombre de connexions sur un site Intranet ou un applicatif pour vérifier qu'il résiste à la montée en charge, ou à un type de requêtes bien spécifiques.

Agents de surveillance
Mais nous sommes loin du coeur de la gestion de performance. Son cheval de bataille, c'est la résolution des disfonctionnements - qui coûtent chaque année des sommes considérables aux entreprises. Depuis les anicroches les plus classiques - comme le plantage d'un serveur - aux plus subtiles - un temps de réponse inacceptable sur le poste d'un employé de banque par exemple. Les mots clé sont 'disponibilité' et 'qualité de service'.

Pour résoudre ces problèmes efficacement, il faut mettre en faction des agents de surveillance aux quatre coins du système d'information. Leur rôle étant bien entendu de faire remonter des informations sur chaque point du système, du poste client au mainframe, en passant par la base de données et les routeurs. Tout doit être pris en compte, le hardware et le software bien entendu.

Les outils de gestion de performance apportent une aide précieuse : les alertes remontent au moment même ou le problème surgit, ce qui permet de le corriger le plus rapidement possible. Le fin du fin étant de guetter l'interruption de service directement sur le poste de l'utilisateur, ou sur les applications les plus sensibles d'un processus métier. Cette nouvelle approche - end user ou business process - est en train de révolutionner la gestion des performances.

Sommaire du dossier
Introduction

Première partie: Construire un réseau de sondes

Deuxième partie: La révolution "end user"

Troisième partie: La prévention par les tests

Quatrième partie: L'art du diagnostic

Cinquième partie: Panorama du marché

Savoir trouver la racine du mal
Mais surveiller n'est pas une finalité en soi : il faut encore réparer les dégâts. Les outils de gestion de performance excellent dans l'aide au dépannage. On distingue deux types de 'trousses de secours'. La console évidemment, qui permet de visualiser toutes les composantes du système d'information, de zoomer sur chacun d'entre-eux et de faire remonter les messages d'alerte pertinents. Sans elle, un DSI perdra beaucoup de temps à trouver la racine du problème.

Mais on peut aussi recourir à un outil d'aide au diagnostic. "Les infrastructures deviennent de plus en plus hétérogènes, et les diagnostics se complexifient" explique Sandra Delaquaize, Brand manager de Tivoli en France (IBM). Les produits d'aide au diagnostic sont donc devenus un complément appréciable de la console de monitoring. Une fois la source du problème isolée, il reste à agir : on fait alors appel à des outils d'administration.

> Logiciel ou service ?
Les deux vont souvent de pair : une entreprise peut faire appel à des consultants pour implémenter son système de gestion de performances logiciel. Elle peut aussi faire appel à un prestataire pour résoudre un problème persistant, et être séduite par les outils utilisés par les consultants. Cependant, les marchés des services et des logiciels restent en partie cloisonnés. Selon Hervé Dhelin de Mercury "le chiffre d'affaires des services de gestion de la performance est considérable. Les gros acteurs sont HP, CA, IBM, Accenture, KPMG, etc ... On trouve également des entreprises plus petites - des éditeurs, des cabinets de consultants principalement".
[Nicolas Six, JDNet]
 
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