Infrastructure/Chantiers
ROI des Web Services: les erreurs à ne pas commettre
Les risques liés à la technologie d'intégration rendent difficile le calcul du retour sur investissement. Récapitulatif des points à prendre en compte avant de se lancer dans l'aventure. (Lundi 6 janvier 2003)
     
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Est-il envisageable d'élaborer une formule pour calculer le retour sur investissement (ROI) d'une application à base de Web Services ? Pour beaucoup d'analystes, cet exercice demeure des plus difficile. Classiquement, cette équation doit avant tout prendre en compte les problématiques métier auxquelles est censé répondre un tel projet, et ceci sans omettre les spécificités de l'entreprise dans laquelle ce dernier est mise en oeuvre.

Dans le cas des solutions Web Services, il est vrai qu'une question de taille fait obstacle à cette opération : la technologie d'intégration inter-applicative du même nom, dont SOAP et WSDL font figure de socle, affiche encore de nombreuses incertitudes.

Du manque de sécurité à l'immaturité des standards
Dans son ouvrage intitulé Web Services Business Strategies and Architectures, Gunjan Samtani cerne plusieurs risques inhérents au lancement d'une telle initiative :

- Un niveau de compatibilité insuffisant. Malgré le support quasi général des Web Services affiché par la plupart des serveurs d'applications du marché, Samtani note d'emblée que les fonctions offertes par les interfaces actuelles ne peuvent prétendre soutenir le déploiement de composants applicatifs critiques. Force est de constater en effet que SOAP et WSDL demeurent incapables de gérer les transactions longues et complexes.

- Une technologie en perpétuelle évolution. Disponibles depuis 2001, les premiers outils et autres serveurs d'intégration labélisés "Web Services" s'arrêtent aux simples actions de requête/réponse (offertes par SOAP et WSDL). "Cet état qui illustre bien le chemin à parcourir avant d'aboutir à une infrastructure d'intégration standardisée à tous les étages présente pour principale conséquence de rendre mouvantes les solutions en question", commente Samtani.

- Des standards immatures. Cette difficulté serait d'autant plus vrai que les quelques langages d'ores et déjà définis sur le terrain des Web Services, qu'ils soient en version finalisée ou non, demandent pour la plupart à être encore optimisés. Samtani n'hésitant pas à citer le cas de WSDL et des spécifications de l'annuaire UDDI...

- Un manque de sécurité. Autre risque pointé du doigt : le danger lié aux défauts des services Web en matière de sécurité. Selon Samtani, il s'agirait d'un des principaux facteurs présidant à l'adoption ou la non-adoption de la méthode d'invocation. Parmi les éléments fondamentaux de ce domaine, figureraient notamment l'authentification, l'autorisation, mais également la protection et la non-répudiation des données.

- La qualité de services externes. Pour finir, Samtani évoque la nécessité de garantir une certaine qualité aux Web Services exploités en environnement BtoB. Entendez par qualité, une exigence de sécurité mais aussi de performance des accès au sens large - ce qui inclut le taux de disponibilité et le temps de réponse principalement.

Les projets pilotes sur des périmètres restreints ouvrent la voie
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Comment réduire au minimum l'ensemble de ces risques ?  "Il est conseillé de commencer par implémenter une couche de Web Services autour d'une application pilote, le tout en suivant une méthode de suivi de projet traditionnelle (choix des solutions, implémentation, etc.), explique Samtani. Cette première expérience permettra de définir une première liste de règles de bonne conduite, correspondant à la culture de l'entreprise et ainsi qu'à son système d'information... qui pourront être appliquées par la suite à un périmètre plus large."
[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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