De l'orchestration des flux à la gestion des processus métier, les EAI sont peu nombreux à être opérationels à tous les étages. Afin d'y voir plus clair, JDNet Solutions, en partenariat avec la SSII Dreamsoft, vous propose une nouvelle évaluation des offres du marché, en commençant par le produit Microsoft, Biztalk. (Mardi 18 février 2003)
Pour 73% des lecteurs du Journal
du Net Solutions, un outil d'EAI vise en premier lieu
à adapter le système d'entreprise aux processus
métier (voir l'enquête
publiée le 27 janvier 2003). Les tâches
d'intégration B to B (48%) et le déploiement
d'applications Web (44%) venant tout de suite après.
Le
BPM, complément de plus en plus essentiel de l'EAI De fait, au delà
des fonctions traditionnellement dévolues à
un EAI (transport, routage et transformation de flux entre
applications, ce qui implique aussi de pouvoir communiquer
avec ces dernières par le biais de connecteurs),
la gestion des processus métier (BPM) se présente
de plus en plus comme le "dernier étage"
des solutions d'intégration applicative.
Mais malgré (ou à cause de) l'importance
de cet aspect, qui contribue à déplacer
le centre de gravité de la DSI vers des problématiques
plus fonctionnelles que techniques, on relève encore
assez peu de retours d'expérience exploitant l'ensemble
des niveaux d'un EAI, et notamment le BPM. La plupart
demeurent le plus souvent cantonnés à des
dispositifs d'échange et de synchronisation de
données...
Cette
tendance s'explique sans doute en partie par un manque
de maturité des produits. Certes la grande majorité
des éditeurs affirment couvrir toute les couches
d'un outil d'intégration digne de ce nom, des connecteurs
à la gestion des processus métier. Cependant
lors d'une étude plus minutieuse des produits,
force est de constater qu'ils sont encore très
peu nombreux à proposer un pannel fonctionnel aussi
complet, ce qui conduit nombre d'entreprises à
adresser la problématique du BPM par un outil dédié.
L'arrivée
de Microsoft dans le panorama Cette édition
2003 de notre dossier/panorama publié pour la première
fois début
2002 propose ainsi quelques pistes de lecture afin
de mieux appréhender le marché mouvant de l'EAI.
Pour mener à bien cette
enquête, nous nous sommes appuyés sur les compétences
de Dreamsoft, société de conseil et d'intégration, qui
a examiné chacune des offres et mené des entretiens poussés
avec les éditeurs. Dans les prochains mois, le Journal
du Net Solutions associera à ces fiches des retours d'expérience
en vue de montrer si oui ou non les éditeurs tiennent
leurs promesses...
Entre architecture distribuée
(Network centric) et modèle d'intégration
centralisé (Hub and spoke), la typologie
définit dans nos colonnes en 2002 reste inchangée.
Mais l'évolution à noter sur le terrain
technologique est la montée en puissance des
infrastructures de connexion reposant sur des interfaces
de programmation d'applications (API) au format XML, telles
que les Web Services par exemple (SOAP/WSDL).
Qu'en est-il du paysage
des offres ? Présent depuis 2001 sur le créneau
de l'EAI avec son serveur Biztalk, Microsoft fait son
entrée dans notre panorama aux côtés
d'acteurs plus traditionnels de l'intégration,
comme webMethods, Mercator ou encore Vitria. C'est la
grande nouveauté produit de 2002. Largement enrichi
depuis la sortie de sa toute première version fin
2000, Biztalk Server posséderait encore certaines
limites (voir la fiche
produit). On regrettera notamment le manque d'intégration
de ses différentes briques, sans compter l'absence
du support natif de .NET.
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