Infrastructure/Chantiers
Renater: 10 ans déjà !
En 1991, le réseau Renater voyait le jour. Considéré comme l'un des tout premiers backbones français, il reste encore aujourd'hui une référence en matière d'innovations IP. (Vendredi 14 mars 2003)
     
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C'est en 1989 que naît l'idée de déployer un réseau IP national reliant les différents sites de recherche français. Lancé notamment par le CNRS, ce gigantesque projet voit le jour en octobre 1991 avec l'ouverture des premières liaisons opérationnelles. A un débit de 2 Mbit/s, elles raccordent alors Paris, Toulouse, Sophia-Antipolis et Rouen. Il s'agit là de la toute première épine dorsale de Renater, le réseau national pour la technologie et la recherche.

Dès la même année, des expérimentations sont effectuées en vue d'atteindre un débit de 34 Mbit/s. A partir de 1992, des communications sont assurées avec d'autres pays européens, via l'infrastructure Ebone notamment (puis Geant). Et également avec les Etats-Unis. Un arrêté du 27 janvier 1993 officialise la création d'un groupe d'intérêt public (GIP) chargé de gérer Renater... avec comme objectif de relier l'ensemble des centres scientifiques et universitaires de l'Hexagone. C'est chose faite début 1994.

Un réseau couvrant tout le territoire
Les travaux n'ont pas cessé depuis. En janvier 1995, le GIP participe à la mise en service de SFINX (Service for French INternet eXchange) : un point d'échange de trafic par lequel les infrastructures des fournisseurs d'accès à Internet français, Renater compris, communiquent. L'année 1999 est marquée par les premiers raccordements directs avec le noeud des grands réseaux scientifiques et universitaires américains (STAR TAP). C'est aussi le passage à des débits de 45 à 155 Mbit/s - avec le lancement de la version 2 de Renater en septembre.

Connecté en haut débit au reste du monde, via Internet principalement, Renater serait aujourd'hui exploité par plus de 600 implantations présentes dans des domaines aussi variés que la recherche, l'enseignement et la culture (voir carte). Adossé à un backbone (à 2,4 Gbit/s), il est dès lors constitué d'autant de sous-réseaux que de régions françaises : des portions développées au fil des années avec l'aide des collectivités territoriales, dans le cadre de l'aménagement du territoire notamment (voir carte). La technologie sous-jacente ? Renater s'appuie sur les solutions optiques, telles que le multiplexage de longueurs d'onde (DWDM).

IPv6 : la migration se prépare...
Reposant comme son grand frère Internet sur le standard IP (en version 4), Renater utilise les possibilités multicast offertes par ce protocole pour proposer aux centres de recherche des services de visioconférence et de télé-enseignement. Sans compter la mise à disposition de systèmes de chiffrement des flux de données (à l'aide de VPN) en cas de besoin.

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Pour l'heure, le réseau entend poursuivre son évolution. Parmi ses grands chantiers actuels, il compte notamment la préparation de la phase de migration vers la nouvelle version d'IP (IPv6) - qui, rappelons-le, devrait permettre à Internet d'accueillir un plus grand nombre d'adresses. Pour préparer cette échéance, le groupe d'intérêt public Renater a d'ores déjà développé et testé un service IPv6 intégré à ses routeurs.

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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