Spécialiste de l'exploitation
de carrières et de la production de chaux, Lhoist
articule son système d'information autour du progiciel
de gestion intégré de SAP. Interfacé
aux modules de pesage des sites de production, ce dernier
se charge notamment de générer les commandes
client, avant de les communiquer aux outils de gestion
des expéditions - qui, selon les implantations,
reposent sur des technologies diverses, Windows NT et
UNIX/AS400 notamment.
"A l'origine, les liaisons entre SAP et ces environnements
étaient réalisées par le biais d'échanges de fichiers
par lots (ou mode batch) de façon plus ou moins
automatisée, se rappelle Luc Renders, responsable des
opérations informatiques chez Lhoist. Entre une demi heure
et une heure, les fréquences de transfert ne permettaient
pas de fournir aux services commerciaux une vision temps
réel de la réalité." Face à ce constat, Lhoist décide
courant 2001 de profiter de la migration vers la version
4.6C de l'ERP (soit mySAP), en Allemagne et en Pologne
dans un premier temps, pour se doter d'une réelle solution
d'intégration.
Sterling
Integrator: le choix de la raison
Lhoist étudie
en premier lieu la possibilité d'exploiter le
middleware orienté messages d'IBM (MQSeries).
Jugeant cette technologie beaucoup trop complexe, le
groupe se tourne finalement vers Sterling Integrator
(Sterling Commerce). Un produit dont il utilisait d'ores
déjà la couche de transport (Sterling
Connect) pour effectuer ses échanges de fichiers.
"Nous n'avions pas besoins de mettre en oeuvre
des transactions en temps réel, comme le fait
MQSeries. Des délais de mise à jour d'une
à deux minutes nous suffisaient amplement",
explique t-on notamment chez Lhloist pour justifier
ce choix.
Au
delà du transport, Sterling Integrator prend
également en charge la conversions des formats
de messages, ainsi que la gestion du routage de ces
derniers de manière dynamique - en fonction du
contenu des messages. Les principaux avantages de cette
nouvelle architecture ? Comparée à
la solution précédente, l'administration
des interfaces de connexion serait facilitée,
et les redémarrages en grande partie automatisés
- via une historisation des log notamment. Au
vue de la baisse des coûts générée
par ces avantages, autour des travaux de maintenance
en particulier, l'équipe technique de Lhoist
estime le ROI du projet à moins d'une année.
"Une
utilisation élargie est envisagée"
Au total, 120 jours/homme
de travail auraient été nécessaires
à la mise en place de Sterling Integrator chez
Lhoist - dont 60 assurés par Sterling Commerce.
Effectuée courant 2002, cette première
étape qui s'est poursuivie par une phase de test
aboutit aujourd'hui au déploiement d'un premier
groupe de sites (environ une quinzaine). "L'accompagnement
du changement dans les pays qui ne disposaient pas encore
d'un tel produit, comme c'est le cas en
Pologne, a représenté l'une des principales
difficultés du chantier", note Luc Renders.
Quant à l'utilisation
de Sterling Integrator pour répondre à d'autres
problématiques d'intégration ? C'est
une option envisagée par Lhoist. Aux côtés
du couplage de ses systèmes de commandes, la société
s'adosse déjà au middleware de Sterling
Commerce pour remplir d'autres tâches, lier SAP
à son système de gestion des paiements par
exemple. Dans l'attente d'un bilan à plus long
terme, elle examine en outre la possibilité de
tirer partie de l'infrastructure et des compétences
bâtis autour de Sterling Integrator pour répondre
plus largement à l'hérogénéité
de son système d'entreprise - qui s'explique notamment
par une stratégie de croissance par acquisition.
|