- La loi de Moore, menace pour la confidentialité des informations ? - Veritas Software entend aider la facturation des services de fourniture de puissance à la demande - Passport supportera cet été les standards des Web Services - IBM ouvre la voie au remplacement du silicium dans les processeurs. (Mercredi 7 mai 2003)
Sécurité.
Phil Zimmermann, créateur du logiciel de chiffrement
des e-mails Pretty Good Privacy, critique la loi de Moore,
du nom du cofondateur d'Intel. Cette loi, qui prédit
le doublement, tous les dix-huit mois environ, de la quantité
d'information mémorisée sur une surface
donnée de silicium, consituerait "une force
aveugle" qui menace la confidentialité des
données en rendant possibles des attaques dites
de "force brute" sur des systèmes cryptographiques.
Acteurs.
L'utility computing toujours au coeur des pratiques
des éditeurs-phares de l'industrie du logiciel.
C'est en effet au tour de Veritas Software, spécialiste
du stockage, d'annoncer lundi 5 mai un outil prévu
pour la fin de l'année, destiné aux fournisseurs
de puissance "à la demande", qui permettra
de suivre le niveau de service d'un département
informatique, afin de facturer en conséquence.
Le nom du produit: Veritas Service Manager.
Chantiers.
Passport, la solution d'identifiant unique de Microsoft,
est sur le point de reposer sur les standards des services
Web (WSDL & SOAP). Prévue pour cet été,
la mise à jour de ce service .Net utilisé
jusqu'à présent par quelque 300 sites dans
le monde, visera ainsi la séduction d'un plus grand
nombre de développeurs.
Infrastructure. Des chercheurs d'IBM ont annoncé
jeudi premier mai la mise en oeuvre d'un émetteur
de lumière et conducteur de courant électrique
grâce à des nanotubes de carbone. La revue
américaine Science rapporte les résultats
de ces travaux. Une application potentielle réside
notamment dans la transmission plus rapide des informations,
en particulier entre un processeur et la mémoire
vive d'un ordinateur. D'ici dix ou quinze ans, il ne devrait
plus être possible de miniaturiser encore les puces
au silicium, d'où le besoin d'alternatives.